NE LAISSER PAS LE 5G DETRUIRE VOTRE ADN Protéger toute votre famille avec les appareils Quantiques Orgo-Life® Publicité par Adpathway
Quelques centaines de membres de Premières Nations ontariennes et des sympathisants ont dénoncé, mardi à Queen’s Park, deux lois adoptées par les gouvernements provincial et fédéral pour accélérer des projets de développement économique.
Ils déplorent l’adoption rapide de la Loi de 2025 pour protéger l’Ontario en libérant son économie et de la Loi sur l’unité de l’économie canadienne et craignent leurs répercussions sur les droits des Autochtones et la protection de l’environnement.
Tory Cress, qui a cofondé la section ontarienne du mouvement Idle No More, explique que ce rassemblement est organisé en réponse à ces lois. Celle du gouvernement Ford viole les droits des Autochtones, dit-elle.

Tory Cress est cofondatrice d'Idle No More Ontario.
Photo : Radio-Canada / Marion Bérubé
Elle contrevient aux accords conclus dans les traités et crée un environnement qui permet aux industries d’accélérer la réalisation de projets dans les communautés et le territoire de Premières Nations sans notre consentement.
Le risque pour l'environnement n'est pas quelque chose que nous sommes prêts à ignorer, ajoute la militante.
Liisa Repo-Martell, qui est venue pour exprimer son soutien aux Premières Nations, dénonce elle aussi la nouvelle loi ontarienne, auparavant connue comme le projet de loi 5. Non seulement elle piétine les droits des Autochtones, mais elle donne carte blanche à tout projet pour enfreindre les règlements environnementaux, soutient-elle.
Cette loi permettra au gouvernement ontarien de désigner des zones économiques spéciales où des règlements provinciaux et municipaux ne seraient pas appliqués pour permettre une approbation et une réalisation plus rapide de projets. Le gouvernement Ford vise notamment l'exploitation des ressources minières dans la région du Cercle de feu, dans le nord de la province.

Une grande banderole sur laquelle on réclame le retrait de la « loi 5 ».
Photo : Radio-Canada / Marion Bérubé
Les manifestants ont scandé un slogan réclamant l’abrogation de la nouvelle loi que le gouvernement Ford a fait adopter avant l'ajournement des travaux, en dépit des objections répétées de Premières Nations et de menaces de recours à la désobéissance civile.
C’est extrêmement frustrant que ça ait été adopté, mais j’aime l’esprit qui règne ici et le fait que les gens disent : “Ce n’est pas fini, c’est juste le début."
La manifestation a attiré notamment des leaders autochtones, des chefs syndicaux, des militants environnementaux et des jeunes.

Kayah Adamuszewski et Tausani Levale s'inquiètent des répercussions de la loi adoptée par le gouvernement Ford pour accélérer l'exploitation des richesses naturelles.
Photo : Radio-Canada / Marion Bérubé
Honnêtement, j’ai peur pour notre avenir, lance Kayah Adamuszewski. Elle estime que le gouvernement Ford n’a pas respecté le processus démocratique en faisant adopter rapidement son projet de loi.
J’ai peur de ce que l’avenir nous réserve, pas juste à moi. Si je veux avoir des enfants, si mes amis veulent déménager et avoir des enfants, peu importe où; je suis, honnêtement terrifiée [...] pour l’avenir de tout l’écosystème.
Son amie Tausani Levale, une Autochtone des Samoa en Océanie, estime qu’elle a le devoir de dénoncer ce qu’elle considère des injustices commises à l’endroit des Premières Nations. Je ne vois aucun aboutissement qui ne serait pas une exploitation de notre mère la Terre, conclut-elle.
Avec les informations de Marion Bérubé