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C’est la plus importante catastrophe météo de l’année à ce jour aux États-Unis : en l’espace de quelques minutes seulement, une crue éclair a provoqué la mort de plus de 80 personnes au Texas. Les services météo auraient-ils pu éviter un événement aussi dramatique ?
Ce lundi, trois jours après le drame, le bilan humain n'est pas encore définitif : cependant, il est déjà certain qu'il s'agit de l'une des inondations les plus meurtrières jamais enregistrées dans le pays. Même les ouragans les plus forts de ces deux dernières années n'ont pas fait autant de victimes. Les États-Unis bénéficient pourtant du meilleur service météométéo au monde, que ce soit au niveau des outils et des moyens disponibles, ou pour son personnel hyper qualifié.
Comment les météorologuesmétéorologues ont-ils pu passer à côté d'un phénomène aussi dévastateur ? L'arrivée d'une dépression très pluvieuse avait bien été prévue, avec un risque d'inondations. Mais il faut l'avouer, ce type de risque est très courant dans cette zone du Texas et notamment autour du fleuve Guadalupe, connu pour déborder facilement.
Malgré ce risque de crue récurrent, les abords du fleuve étaient remplis de campeurs pour la fête nationale du 4 juillet. Le camp de vacances pour jeunes filles, le Mystic Camp, avait été construit près du fleuve il y a 100 ans, sans problème majeur jusque-là.
Prévoir la violence d’un phénomène aussi localisé est impossible de nos jours
La dépression qui a déversé près de 300 millimètres de pluie en quelques heures (l'équivalent de quatre mois de précipitations) contenait les restes de la tempête tropicale Barry, elle avait donc des caractéristiques tropicales qui la rendaient imprévisible.
Selon le climatologueclimatologue américain Daniel Swain, il était impossible de prévoir :
- la quantité de pluie qui allait tomber : une journée avant, aucun météorologue ne pouvait estimer avec précision les cumuls de pluie. Il était certain que l'événement serait fort, mais il a finalement été extrême avec une réaction inattendue du fleuve qui s'est élevé de huit mètres ;
- la zone exacte où les pluies les plus fortes allaient tomber : manque de chance, les plus gros cumuls de pluie sont tombés au pire endroit du fleuve pour le faire déborder. Les intensités extrêmes de pluie ont donc été très localisées, sur quelques centaines de mètres, chose qu'aucun spécialiste ni modèle météo n'arrive à prévoir aussi finement à ce jour.
Certains ont accusé la politique actuelle du gouvernement américain d'être responsable de la catastrophe : de nombreux météorologues ont été licenciés au sein du service météo national cette année. Mais que ce soit au National Weather Service ou dans les entreprises privées de la météo, aucun météorologue n'avait envisagé une telle catastrophe. Même avec plus de personnel, l'alerte météo aurait de toute manière été activée trop tard.
Il faudra maintenant attendre les conclusions des organismes scientifiques d'attributions pour savoir si la quantité de pluie présente dans la dépression a été aggravée, ou non, par le réchauffement climatique, et si oui, dans quelle proportion.