NE LAISSER PAS LE 5G DETRUIRE VOTRE ADN Protéger toute votre famille avec les appareils Quantiques Orgo-Life® Publicité par Adpathway
Les opérations forestières du groupe Rémabec et les activités de la scierie Arbec à Port-Cartier sont suspendues pour une durée indéterminée, sur la Côte-Nord.
Dans un communiqué de presse émis jeudi, le groupe Rémabec explique cette décision difficile mais responsable en raison du contexte économique et structurel.
[ Cette décision ] vise à préserver la viabilité à long terme et à préparer une relance dès que les conditions redeviendront plus favorables.
La guerre commerciale avec les États-Unis de même que l’accès à la ressource sont pointés du doigt par les dirigeants de Rémabec.
Ces obstacles réduisent la compétitivité de l’industrie forestière québécoise, selon l'entreprise.
Le maire de Port-Cartier inquiet
Le maire de Port-Cartier Alain Thibault a été mis au courant mercredi de la décision de Rémabec. Selon lui, ce sont quelque 70 employés de la scierie qui seront mis à pied dès lundi.
Je trouve ça triste, c’est des employés qui ont des familles à faire vivre et qui sont encore pris dans des mises à pied. Ça ne faisait pas beaucoup de temps qu’ils avaient recommencé à travailler, déplore-t-il.

Le maire de Port-Cartier Alain Thibault interpelle le gouvernement pour qu'il mette en place des solutions pour appuyer l'industrie forestière.
Photo : Radio-Canada / Alban Normandin
Selon Alain Thibault, les opérations de Bio Énergie AE et Carbonité qui dépendent des résidus forestiers d’Arbec ne sont pas touchées.
Dans le but de diminuer l’impact des mises à pied, j’ai eu la confirmation qu’ils vont essayer le plus possible de relocaliser leurs employés soit à Bio Énergie AE ou Carbonité, rapporte-t-il.
Conscient des enjeux auxquels sont confrontés Rémabec et l’industrie forestière en général, le maire de Port-Cartier interpelle le gouvernement.
Le gouvernement du Québec se doit d’intervenir pour régler ça le plus rapidement possible.
De son côté, la ministre des Ressources naturelles et des Forêts, Maïté Blanchette Vézina, se désole des mises à pied annoncées par le groupe Rémabec.
Mes premières pensées vont évidemment aux travailleurs, à leurs familles et à tous ceux et celles qui bénéficiaient de ces emplois, qui sont névralgiques pour les communautés forestières. Un emploi perdu en région, c’est un emploi de trop, déclare-t-elle par écrit.
La ministre est d’avis que cette situation démontre la nécessité du projet de loi 97, destiné à moderniser le régime forestier. Cette nouvelle mouture répond à certaines préoccupations importantes de l'industrie forestière, notamment au sujet du zonage et de l’aménagement forestier, mais elle soulève aussi des questions à propos de la conservation au sein de la communauté scientifique.
La modernisation du régime forestier nous permettra d’améliorer l’environnement d’affaires de la filière forestière en lui permettant ainsi de faire face aux conjonctures plus difficiles. Le conflit du bois d’œuvre ajouté à l'incertitude, causée notamment par les aléas du président Trump, nous force à revoir nos façons de faire, ajoute la ministre Blanchette Vézina.
Plus de détails à venir