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Incertitude autour de Horne 5 : Ressources Falco critique le gouvernement

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Ressources Falco croit que son projet Horne 5 est maintenant « à la croisée des chemins ». L’entreprise déplore que le ministère de l’Environnement tarde à rendre sa décision, ce qui pourrait mettre en péril le projet.

Le rapport du Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) rendu public le 7 janvier dernier concernant le projet Horne 5 arrivait à la conclusion que celui-ci « n’est pas acceptable » et que l’étude d’impacts souffre d’un manque d’informations essentielles pour une analyse complète des risques et des impacts.

Ressources Falco souhaite aménager une mine d’or et d’autres métaux précieux sous la ville de Rouyn-Noranda.

L’entreprise est depuis ce temps en attente d’une décision du ministre de l’Environnement Benoit Charette puisque c’est lui qui peut déterminer si le projet obtiendra ou non le décret gouvernemental.

Qu’il autorise le projet ou sinon qu’il dise non, mais cette incertitude n’est plus soutenable pour une petite compagnie comme la nôtre.

Ressources Falco estime que cette longue attente avant d’autoriser ou non le projet a des impacts financiers importants. Il leur est difficile d’obtenir du financement à l’heure actuelle en raison de l’incertitude entourant le projet.

C’est une question de mois. On ne peut pas se rendre à la fin de l’année en fait. On nous avait laissés entendre qu’on aurait une réponse pour le mois de juin. Que ce soit un non ou un oui, nous on ne peut plus vivre dans cette incertitude, clame Hélène Cartier, vice-présidente, environnement, développement durable et relations avec les communautés.

un homme debout derrière un pupitre en train de parler dans un microphone

Le président de la Chambre de commerce et d'industrie de Rouyn-Noranda, Stéphane Brown. (Photo d'archives)

Photo : Radio-Canada / Gabriel Poirier

C’est un très beau projet avec de nouvelles technologies. On a la chance d’avoir une compagnie qui veut tenter de nouvelles choses, prendre soin des citoyens et de l'environnement, c’est une opportunité qu’on a qu’il ne faut pas manquer. Il y a beaucoup de retombées économiques pour la région aussi, croit pour sa part Stéphane Brown, président de la Chambre de commerce et d’industrie de Rouyn-Noranda.

Une liste de 57 questions

Le 27 février 2025, la Direction de l’évaluation environnementale des projets industriels et miniers du Ministère a fait parvenir une liste de 57 questions à Ressources Falco. L’entreprise assure avoir fait ses devoirs par la suite. Ses réponses ont été envoyées le 9 mai 2025.

Ressources Falco croit que plusieurs des questions ne devraient pas être posées à ce stade-ci du projet, soit l’étude de faisabilité.

Ces études devraient arriver plus tard dans le projet, une fois qu’on a eu le financement et qu’on est en train de préparer l’ingénierie détaillée. Il y a une sorte de confusion dans les étapes du projet. Il y avait plusieurs questions aussi qui montraient une incompréhension importante du projet par les analystes du Ministère, croit Hélène Cartier.

Un plan en 3D du projet de mine Horne 5.

Ressources Falco attend toujours une réponse du gouvernement quant à son projet Horne 5. (Photo d'archives)

Photo : Gracieuseté : Ressources Falco

C’est un dossier qui a commencé en 2017, on arrive en 2025 et on n'a toujours pas de décret. Il y a eu des périodes d’échanges avec le ministère de l’Environnement au cours de ces années, on parle de plusieurs dizaines de milliers de pages [...] On arrive plusieurs années plus tard et des questions déjà répondues beaucoup plus tôt dans le processus qui reviennent. On pourrait vraiment gagner à alléger tout le processus, croit pour sa part la présidente-directrice générale de l’Association minière du Québec, Emmanuelle Toussaint.

Ressources Falco souhaite avoir un décret gouvernemental, ce qui lui permettrait de pouvoir obtenir du financement et réaliser de nouvelles études.

Hélène Cartier assure que le gouvernement peut mettre plusieurs conditions dans ce décret et obliger la minière à s’y conformer. Il y a un ensemble d’autorisations ministérielles qui devront ensuite être obtenues, mentionne la responsable.

L'entrée principale des bureaux de Ressources Falco.

Ressources Falco estime que cette longue attente avant d’autoriser ou non le projet a des impacts financiers importants. (Photo d'archives)

Photo : Radio-Canada / Jessica Gélinas

Avoir un décret, ça ne veut pas dire d’avoir un chèque en blanc ou avoir toutes les autorisations, c’est simplement une étape additionnelle où il y a la volonté d’aller de l’avant et ça, ça permet de sécuriser des investissements. Dans un cas comme celui-ci, c’est très difficile d’aller chercher du financement parce que le projet n’avance pratiquement pas, ajoute Emmanuelle Toussaint, qui estime que le Québec tarde à s’ajuster à ce qui se passe ailleurs dans le monde.

Que ce soit aux États-Unis, en Europe, en Ontario, il y a soit des décrets exécutifs, des projets de loi ou encore des lois qui ont été adoptées pour accélérer tous les projets miniers. Ça, c’est l’environnement dans lequel on est et nous au Québec on a un projet comme Ressources Falco et plusieurs autres projets qui tardent à voir le jour ou qui sont à risque, dit-elle.

Au cabinet du ministre de l’Environnement Benoit Charette, on indique que celui-ci est en attente d’un avis officiel du ministère avant de se prononcer sur l’avenir du projet.

Plusieurs retards

Ressources Falco précise que certaines analyses prennent du retard, mais que la minière n’y est pour rien.

Une problématique soulevée dans le rapport du BAPE en janvier était le manque d’information concernant les risques liés aux sautages et à la sismicité.

Le lettrage devant une bâtisse annonce le Centre de radio-oncologie régional.

Le Centre de radio-oncologie régional est proche du site du projet Horne 5. (Photo d'archives)

Photo : Radio-Canada / Jean-Marc Belzile

La Direction de la santé publique de l’Abitibi-Témiscamingue (DSPu) avait d’ailleurs soulevé des inquiétudes pour les traitements au Centre de radio-oncologie régional.

Un comité technique pour analyser la situation et tenter de trouver des solutions devait alors être mis en place.

C’est seulement au mois de mai que la Direction de santé publique m’a avisé qu’ils avaient identifié une experte pour siéger sur ce comité, mais là on est rendu au mois de juin et on n’a toujours pas de date de fixer pour la formation de ce comité qui pourrait se pencher sur la situation, affirme Hélène Cartier.

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