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Environ 200 feux sont encore actifs au Canada en ce début de semaine, dont près de la moitié sont hors de contrôle. Selon l'organisme Climameter, la propagation explosive des feux est liée à un basculement majeur des conditions météo du Canada en l’espace de 70 ans seulement.
Plus de 2 millions d'hectares ont déjà brûlé dans les différentes provinces du Manitoba, du Saskatchewan, de l'Alberta et de la Colombie-Britannique.
Le nuage de fumée qui se dégage des incendies a recouvert une grande partie des États-Unis, avant de traverser l'Atlantique et de toucher la France au cours du week-end dernier.
De la négligence humaine, aggravée par un changement de climat
L'origine exacte de tous les départs de feux de forêt n'est pas encore connue, mais pour certaines provinces comme le Manitoba, l'enquête a déjà été effectuée : la quasi-totalité des feux a été causée par des humains (100 sur 111), quelques-uns par la foudre (6) et le reste n'a pas encore d'explication. La situation de 2025 est bien différente de celle de l'été 2023, pendant lequel la quasi-totalité des feux avait été causée par la foudre.
La propagation explosive des feux de mai et juin 2025 a par contre été rendue possible par des conditions météométéo bien précises. Entre le 15 et le 25 mai dernier, période pendant laquelle la plupart des incendies se sont déclenchés, les températures étaient nettement supérieures aux moyennes de saison, jusqu'à 12 °C de plus !
Climameter estime que les conditions météo du Canada ont complètement basculé entre les deux périodes qu'ils ont comparées : la période de 1950 à 1986, et celle de 1987 à 2023. Dans les zones de départs de feux, il fait localement jusqu'à 3 °C de plus de nos jours et le ventvent est en moyenne 10 % plus fort. Si la variabilité naturelle a pu jouer un rôle, les chercheurs estiment que c'est le réchauffement climatiqueréchauffement climatique lié aux activités humaines qui a joué le plus grand rôle dans cette modification de la météo canadienne.