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Paul McKenzie, arrêté pour ivresse au volant à Québec en 2023, a été acquitté lundi en Cour municipale des accusations de conduite avec les facultés affaiblies et de refus d'obtempérer. L’Innu de Maliotenam et sa fille, alors passagère du véhicule qu'il conduisait, maintiennent leur poursuite civile contre la Ville de Québec évoquant une « impression de racisme ».
Dans son jugement, le juge Jean-Claude Gingras de la Cour municipale mentionne que la poursuite n’a pas démontré un degré d’affaiblissement [du conducteur]. Cette preuve doit être établie hors de tout doute raisonnable.
Le 9 avril 2023, Paul McKenzie s’était engagé à sens inverse, dans une rue à sens unique. Il est alors interpellé par des policiers après avoir entamé des manœuvres pour faire demi-tour et positionner son véhicule dans la bonne direction.
La défense démontre des arguments valides à cet effet, il ne vient pas du coin, il faisait noir. Il affirme ne pas avoir vu les panneaux de signalisation et il essaie de faire demi-tour dès qu’il le peut afin de corriger la situation.
Mais les policiers ont tout de suite commencé une enquête pour conduite avec les facultés affaiblies.
Les patrouilleurs Alain Labonté et Manuel Lamontagne notent que le conducteur du véhicule sentait l’alcool.
Dans sa demande introductive d'instance, l'avocate du père et de sa fille indiquait que Paul McKenzie a soufflé 5 fois dans l'appareil de détection approuvé (ADA), démontrant à tous les coups un taux d'alcoolémie de 0.
Il sera mis en état d'arrestation pour avoir refusé de donner un échantillon d'haleine.
Même en retenant la thèse de l'odeur, le tribunal ne permettra pas de conclure que le défendeur a conduit avec les facultés affaiblies, soutient le juge. L’odeur, il s'agit d’un indice de consommation d’alcool et non d’une incapacité de conduire par les facultés affaiblies.
Profilage racial
Le tribunal ne s'est pas prononcé sur la question de la détention arbitraire et le profilage racial, car aucune requête n’a été déposée à la Cour municipale.
Nous n'avons pas fait de requête considérant les moyens financiers du client et nous étions très confiants dans les chances de succès pour le procès au fond, indique par courriel, l’avocate de Paul McKenzie, Me Michelle Blouin.
De ne pas l'avoir fait au criminel ne m'empêche pas de soulever les arguments au civil, ajoute-t-elle.
Aucune date d’audition pour la poursuite civile n’a encore été déterminée.
Paul McKenzie et sa fille réclament 140 000 $ à la Ville de Québec et deux de ses agents.
Le résident de Maliotenam, près de Sept-Îles, croit que les policiers ont pu confondre son accent chantant de l'innu-aimun avec des symptômes d'état d'ébriété.
Il a perdu son permis de conduire pour une période de 3 mois et la voiture de sa fille a été saisie pour une durée de 30 jours.