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L’eau. Nous semblons en avoir toujours plus besoin. Alors qu’il y en a toujours moins de disponible. Une situation qui n’est évidemment pas durable.
Ce mardi 24 juin, la sécheresse touchait 98 % de la surface de notre pays ! Et le niveau des nappes phréatiques - déjà peu élevé dans beaucoup de régions - était en baisse. En ce début de mois de juin, le Bureau de recherches géologiques et minièresBureau de recherches géologiques et minières (BRGM) enregistrait une vidange active sur près de 75 % des nappes de notre pays. Une situation qui risque de s'aggraver avec un été d'ores et déjà annoncé plus chaud que la moyenne.
Les mois à venir pourraient bien nous faire revivre le cauchemar de l'été 2022. Le territoire (à hauteur de 86 %) avait alors été soumis à des arrêtés de restriction des usages de l’eau. Plus d'un millier de communes avaient même eu du mal à approvisionner ses habitants.
Mais quoi que l'été 2025 nous réserve, les scientifiques nous l'assurent, avec le changement climatique, nous devons nous préparer à ce que ce type de situation de « stress hydrique » devienne pour nous une sorte de nouvelle norme.
C'est dans ce contexte que le Haut-commissariat à la Stratégie et au Plan a dévoilé hier une note peu rassurante. À l'horizon 2050, « sans inflexion des tendances actuelles, 88 % du territoire hexagonal pourraient se retrouver, durant l'été, en situation de tension modérée ou sévère en matièrematière de prélèvements ». En cause, une diminution prévue par les modèles de la ressource en eau et une augmentation parallèle de la demande, notamment en eau d'irrigation.
Des écosystèmes et une société en manque d’eau
Conséquence directe pour les écosystèmes déjà mis en difficulté par le réchauffement climatiqueréchauffement climatique : des besoins environnementaux en eau non satisfaits au moins un mois de l'année sur la moitié des bassins-versants de l'Hexagone, surtout dans le Sud-Ouest et le Sud-Est. Et des écosystèmes placés en situation de stress chronique plusieurs années consécutives, mettant en sérieux danger leur survie. D'où l'urgence, une fois de plus, à mettre en œuvre des actions de préservation et de restauration ambitieuses. Car un écosystème riche et diversifié est plus en mesure de résister.
Même en ne pensant qu'à nous, la situation n'est pas enviable. D'ici 2050, nous pourrions être amené à nous voir imposer, régulièrement et sur la quasi-totalité du territoire, des restrictions semblables à celles qui ont été en vigueur en 2022. Et même la mise en œuvre d'une « politique de rupture » guidée par des mesures de sobriété en matière d'usage de l'eau ne ferait descendre la situation de tension hydrique qu'à 64 % du territoire.
De la sobriété aussi dans nos usages de l’eau
Mais ces mesures-là, au moins, pourraient nous permettre d'échapper au pire durant les mois d'hiverhiver. Sans ça en effet, les projections font état d'une situation hydrique dégradée également durant la période froide sur une grande majorité du territoire.
Le saviez-vous ?
En 2020, c’était le secteur de la production d’énergie qui prélevait le plus d’eau en France hexagonale. D’où la nécessité d’adopter des mesures de sobriété énergétique aussi pour préserver la ressource en eau. Mais en 2050, si rien ne change, ce sera le secteur de l’agriculture qui prélèvera le plus d’eau.
De quelles mesures de sobriété parle-t-on ici ? Notamment de la mise en place d'une irrigation intelligente et régulée et d'un développement soutenu de l'agroécologieagroécologie, une pratique qui aide à stocker plus d'eau dans les sols. Des mesures qui demandent à être planifiées dès aujourd'hui et soutenues par les pouvoirs publics. Mais tout le monde sera appelé à participer. D'autant que ces tensions sur la quantité d'eau disponible pourraient être aggravées par des tensions sur la qualité de l'eau.