NE LAISSER PAS LE 5G DETRUIRE VOTRE ADN Protéger toute votre famille avec les appareils Quantiques Orgo-Life® Publicité par Adpathway
Début juin, s'est tenu le Blue Economy and Finance Forum, l’occasion de trouver un mode d’action pour développer l’économie bleue aujourd’hui insuffisante. Si les conclusions de l’événement organisé à Monaco ont permis d’alimenter les discussions de l’Unoc-3, elles continuent aujourd’hui d’encourager le développement d’une économie bleue plus ambitieuse.
Les 7 et 8 juin, juste avant la troisième Conférence des Nations unies sur l'Océan, l'Institut océanographique de Monaco, le Gouvernement princier de Monaco ainsi que la Fondation Prince Albert II de Monaco ont organisé le Blue Economy and Finance Forum (BEFF). Après l'Accord de Montréal ou l'accord sur la biodiversité en haute mer, le BEFF a réuni près de 2 000 personnes venues de plus de 100 pays et de 150 organisations dans le but de trouver un mode d'action pour développer l'économie bleue.
« Il faudrait 175 milliards de dollars par an »
« Aujourd'hui, 20,5 milliards de dollars sont mobilisés tous les ans, alors que pour permettre d'avoir une économie maritime durable, il faudrait 175 milliards de dollars par an », souligne Cyril Gomez, le directeur général adjoint de l'Institut océanographique de Monaco. Lors du Blue Economy and Finance Forum, 9 milliards de dollars d'investissements possibles ont été identifiés sur les quatre prochaines années. « C'est loin de faire le compte, accorde Cyril Gomez. Mais ça veut dire qu'on est au travail, qu'on est maintenant dans l'implémentation de ces accords internationauxaccords internationaux ».
La mobilisation du secteur public « est insuffisante », bien que nécessaire. D'après Cyril Gomez, il y a trois freins majeurs.
Tout d'abord, « il faut que les entreprises aient des indicateurs clairs pour savoir si ce qu'elles font va dans le bon sens pour l'océan ». Il faudrait aussi faire évoluer le cadre réglementaire. Cyril Gomez avance : « Il faut arrêter de faire des subventions sur des activités qui ne sont pas rentables et polluantes, c'est un non-sens. Ce qu'il faut, c'est réorienter cet argentargent-là vers des activités durables ». Le troisième frein concerne les assurances, puisque « les activités de l'économie maritime ne sont pas toujours faciles à assurer ». Il souligne qu'il faut « continuer à travailler et à pousser ceux qui font les réglementations, ceux qui font les assurances et ceux qui font les investissements. C'est ce que vont continuer à faire les équipes de l'Institut océanographique et de toute la Principauté dans les années qui viennent ».
Une mobilisation générale
Si l'Institut océanographique de Monaco continue à travailler sur l'économie bleue, « un des cœurs de métier de l'Institut océanographique, c'est d'aller chercher l'émotion, de toucher le cœur ». L'exposition présentée actuellement à l'Institut océanographique est une expérience immersive et utopique sur la Méditerranée.
« On s'est demandé à quoi ressemblerait la mer Méditerranée en 2050 si on réalisait vraiment l'objectif de protéger 30 % de l'océan d'ici 2030, et ça donne une Méditerranée foisonnante et pleine de vie », explique Cyril Gomez. Avant de souligner qu'il est important de « faire quelque chose pour diminuer les pressionspressions qu'elle subit puisque, si la Méditerranée représente 1 % de l'océan global, c'est aussi 30 % du trafic maritime et 30 % du tourisme global ».
D'après le directeur général adjoint de l'Institut océanographique de Monaco, il faudrait que tout le monde se mobilise. « Le grand public doit demander à ses employeurs, à ses fournisseurs, à ses responsables politiques de faire changer les choses. Finalement, il faudrait que la société décide de prendre le bon virage pour éviter d'aller dans le murmur », conclut-il.