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Les signalements à la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ) ont connu une hausse marquée l’an dernier dans la région.
Dans son bilan annuel, la DPJ Mauricie-Centre-du-Québec recense 11 009 signalements en 2024-2025, soit 11,6 % de plus que l’année précédente. Près du tiers de ces signalements ont été retenus.
À titre comparatif, à l’échelle provinciale, les signalements ont augmenté de 5 %, et moins de 30 % d’entre eux ont été retenus.
On a plus de situations par rapport à la négligence, un peu plus, mais dans les faits, on est quand même proche des statistiques du Québec, explique la directrice générale par intérim de la DPJ Mauricie-Centre-du-Québec, Sonia Mailloux.
Motifs d’intervention
Négligence | 51,8 % |
Mauvais traitements psychologiques | 11,5 % |
Abus physiques | 8,8 % |
Trouble de comportement | 8,3 % |
Abus sexuel | 4,8 % |
Exposition à la violence conjugale | 4,2 % |
Abandon | 0,8 % |
Sonia Mailloux est fière d'avoir réussi à réduire considérablement les délais d’attente. En juillet 2024, 704 enfants étaient sur la liste d’attente à la suite d’un signalement. Ce chiffre est tombé à près de 89 cette année.
40,5 % des enfants sont suivis dans leur milieu familial et 23,9 % sont confiés à une personne proche de l’enfant. Moi, ce que je veux, c’est augmenter le fait que les enfants se retrouvent majoritairement et principalement dans leur milieu d’origine, affirme Sonia Mailloux.
La DPJ croit que la forte hausse des signalements des 25 dernières années démontre que la société se préoccupe davantage du bien-être des enfants.
La révision des cas qui posent problèmes
En avril, un rapport de la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse dévoilait que des enfants avaient été retirés de leur famille parce que des intervenants de la DPJ avaient omis, manipulé ou inventé des informations afin de prendre les parents en défaut.
Il y a plein d’étapes qui sont franchies. On a constitué une équipe de personnes qui proviennent d’à travers la province, pour venir nous soutenir, explique Sonia Mailloux. Elle croit qu’il sera possible de commencer la révision des cas à la fin août ou au début septembre, pour se terminer en décembre.