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Hausse de signalements et d’évaluations pour violences physiques à la DPJ

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Le nombre de signalements à la Direction de la protection de la jeunesse de l'Abitibi-Témiscamingue est en hausse, mais les signalements retenus demeurent stables. Une situation similaire au reste du Québec.

C'est ce qui ressort du dernier bilan régional de la DPJ, qui a reçu 5131 signalements en 2024-2025, soit 3,4 % plus que la période précédente. De ce nombre, 1506 signalements ont été retenus, ce qui représente près de 30 % du total.

Les enfants victimes ou à risque d'abus physiques sont plus nombreux. Les évaluations pour ce motif ont augmenté de 21 % comparativement à 2023-2024.

Une situation qui inquiète la directrice de la protection de la jeunesse en Abitibi-Témiscamingue, Sylvie Leblond.

Ça témoigne, je pense, de la détresse de plusieurs familles dans notre région [...] Ça, c’est des situations où les signalements sont de toute façon obligatoires. Nos collaborateurs, ou tout professionnel a l’obligation, ou un citoyen, citoyenne doivent porter la situation à la DPJ, rappelle-t-elle.

Un enfant regarde un livre illustré.

Actuellement, 238 enfants sont hébergés en famille d'accueil ou en centre de réadaptation. (Photo d'archives)

Photo : Radio-Canada

Dans près de trois cas sur quatre, les signalements proviennent d’adultes dans le cadre de leurs fonctions professionnelles.

Au dernier bilan, le nombre de signalements avait bondi de plus de 1000 comparativement à 2022-2023. La hausse n’est pas aussi significative cette année, mais il demeure que le nombre continue de croître.

On se ramène souvent à la période de la COVID, mais c’est vrai. On l’a vu, c’est pour toutes les régions, dit Sylvie Leblond. Je ne pourrais pas passer sous silence aussi la situation qui s’est produite à Granby, où la population mais aussi les partenaires se sont sentis concernés et responsables de dénoncer toute situation.

Un peu moins de signalements retenus

Il y a certes plus de signalements adressés à la DPJ, mais une dizaine de cas de moins comparé à 2023-2024 ont été retenus. Les référencements vers le réseau de la santé et d'autres organismes régionaux contribuent à maintenir le taux de signalements retenus stables, selon Sylvie Leblond.

Un des éléments qui nous aide, qui nous permet de réduire le taux de rétention, c’est le référencement dans les différents programmes et services, précise-t-elle.

Pénurie de familles d’accueil

Bien que 40 % des placements soient faits dans le milieu élargi de l'enfant, la DPJ est toujours à la recherche de familles d'accueil.

Heureusement, on a accès à des gens dans l’entourage de l’enfant qui acceptent de s’impliquer et d'accueillir les enfants chez eux parce que clairement, on a un manque flagrant de familles d’accueil. Même si on compte sur la communauté et la famille élargie, ce que je voudrais dire comme message, c’est qu’on a besoin de familles d’accueil, lance la directrice de la protection de la jeunesse.

Une personne dans un corridor.

Il est important selon Sylvie Leblond de ne pas déraciner les enfants de leur école et de leur milieu de vie. (Photo d'archives)

Photo : Radio-Canada / Ivanoh Demers

Selon elle, le soutien aux familles d’accueil s’est grandement amélioré.

La famille élargie, un professeur, un voisin ou tout membre ayant un lien significatif avec l’enfant qui doit être placé est de plus en plus considéré pour pallier la pénurie de familles d’accueil.

Pour notre région, notre défi, c’est qu’on a plusieurs MRC. Ce qu’on veut, c’est maintenir les enfants dans leur lieu d’origine, conclut Sylvie Leblond.

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