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Grève du RTC : le corridor cyclable allongé pour faciliter l’accès au FEQ

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Un stationnement à vélos.

600 nouveaux espaces seront ajoutés au stationnement pour vélos au jardin Jeanne-d'Arc.

Photo : Radio-Canada / Erik Chouinard

La version audio de cet article est générée par la synthèse vocale, une technologie basée sur l’intelligence artificielle.

La Ville de Québec prolonge le corridor cyclable aménagé pour faciliter l'accès aux sites du Festival d'été. Cette mesure vise à atténuer les conséquences de la grève au Réseau de transport de la Capitale (RTC) qui dure depuis le 4 juillet.

Le corridor cyclable sera allongé sur le boulevard Laurier, de l'avenue Belvédère jusqu’à l’avenue Marguerite-Bourgeoys.

La Ville de Québec indique par communiqué que deux fois plus de vélos qu'attendu utilisent cette piste cyclable depuis le début de l'événement.

Une carte des différents corridors cyclables et autres rues.

Le corridor cyclable sera prolongé de l'avenue Belvédère jusqu'à l'avenue Marguerite-Bourgeoys.

Photo : Ville de Québec

Pour répondre à cette demande accrue, le Festival d’été de Québec (FEQ) prévoit également d'agrandir le stationnement pour vélos au jardin Jeanne-d’Arc. 600 nouveaux espaces seront ajoutés, soit une augmentation de 60 %.

Il y a quelques jours, la direction du FEQ a rejeté l’idée d’organiser des navettes, jugeant que cette option était trop coûteuse.

Deux cyclistes sur une voie cyclable temporaire, délimitée par des cônes.

Des cyclistes empruntent la voie cyclable aménagée sur Grande Allée pour faciliter l'accès aux sites du Festival d'été de Québec alors que la grève au RTC de poursuit, privant les usagers et les festivaliers de service d'autobus.

Photo : Radio-Canada / Guylaine Bussière

Les négociations reprennent mardi

Les négociations entre le RTC et le Syndicat des employés d'entretien ont repris mardi matin.

Les pourparlers étaient au point mort depuis la dernière rencontre, jeudi dernier.

Le syndicat indique que la question salariale ne serait pas pour le moment au cœur des discussions. Les négociations achoppent plutôt sur la question de la productivité et des conditions de travail.

Le Syndicat demandait initialement 30 % d'augmentation sur 5 ans. Même si le syndicat assure maintenant avoir tempéré ses attentes, Bruno Marchand prévient qu'il ne veut pas faire payer la population.

En 2023, les chauffeurs du RTC ont obtenu des augmentations de salaire de 18 % sur 5 ans.

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