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Cinq jours après le déclenchement d'une grève partielle des employés syndiqués de la Commission de la sécurité professionnelle et de l’assurance contre les accidents du travail (WSIB) de l’Ontario, les échanges sont de plus en plus tendus avec la direction.
Selon le Syndicat des employés d’indemnisation de l’Ontario (OCEU/CUPE 1750), les principaux points de friction portent sur la charge de travail et l’ajustement salarial. Le syndicat souhaite que les salaires soient alignés avec l’inflation à la suite des effets économiques de la pandémie et de la loi C-124.
Alors que le syndicat avait initialement prévu des grèves tournantes depuis le mercredi 21 mai, afin de minimiser les perturbations pour les travailleurs blessés, il accuse la direction d’avoir réagi fermement en bloquant l’accès des employés aux systèmes informatiques et en les renvoyant chez eux.
La direction de la WSIB considère notre action légale comme une grève complète et a renvoyé les travailleurs à la maison , affirme dans un communiqué Harry Goslin, président du syndicat.
Ses salariés ont tenu une petite manifestation aux pieds du siège de la WISB au centre-ville de Toronto, en marchant en rond sur la petite place qui jouxte les bureaux.
Accusation de contourner les grévistes
Les tensions se sont accentuées avec des accusations graves de la part du syndicat, qui affirme que la WSIB aurait eu recours à des services téléphoniques externes pour remplacer les travailleurs en grève, une pratique assimilée à des briseurs de grève.

Les salariés ont tourné sur la petite place près des locaux de l'institution.
Photo : Radio-Canada / Jean-François Gérard
De plus, plusieurs membres du syndicat, dont les dirigeants eux-mêmes, auraient reçu des lettres les menaçant de mesures disciplinaires pour avoir exercé leur droit de grève – un droit pourtant protégé par la Charte canadienne des droits et libertés.
La WSIB, de son côté, maintient que ses opérations se poursuivent malgré le mouvement de grève. Dans un communiqué du 26 mai, Jeff Lang, président-directeur général, a affirmé que l'organisme continue de fournir des services essentiels aux Ontariens grâce à son personnel non syndiqué ainsi qu'à plusieurs centaines de membres du syndicat qui ont selon lui choisi de ne pas participer à la grève.
Nous avons répondu à des milliers d’appels et continuons de verser des prestations aux personnes en arrêt de travail , met-il en avant.
Le syndicat souligne cependant qu'il reste prêt à reprendre les négociations. Il a d’ailleurs envoyé une lettre de mise en demeure à la WSIB en réponse aux menaces adressées aux grévistes, en exigeant une réponse dans les plus brefs délais.