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Grève au RTC : possible interruption de service les 22 et 23 mai

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La flotte d’autobus du Réseau de transport de la Capitale (RTC) pourrait demeurer à l’arrêt complet le jeudi 22 et vendredi 23 mai. Un avis de grève a été déposé le 9 mai par le Syndicat des alariés(ées) d’entretien du RTC (CSN).

Comme le RTC n’est toujours pas assujetti aux services essentiels, malheureusement, ce sera encore la clientèle qui, potentiellement, devra en subir les conséquences, a lancé la présidente du RTC Maude Mercier Larouche en point de presse vendredi après-midi.

Le RTC a tenu vendredi après-midi un point de presse. De droite à gauche, Maude Mercier Larouche, présidente, Nicolas Girard, directeur général, et Claude Jacob, directeur exécutif de l'exploitation et des affaires immobilières.

Le RTC a tenu vendredi après-midi un point de presse. De droite à gauche, Maude Mercier Larouche, présidente, Nicolas Girard, directeur général, et Claude Jacob, directeur exécutif de l'exploitation et des affaires immobilières.

Photo : Radio-Canada / Louis-Philippe Arsenault

Elle signale que, contrairement à la grève des chauffeurs de l’été 2023, celle hypothétiquement prévue les 22 et 23 mai ajoute une petite couche de complexité [...] puisqu’elle se retrouve durant la période scolaire.

Pourquoi une interruption de service alors que ce sont les 363 employés de l’entretien – et non les chauffeurs – qui sont en grève?

En vertu du Code de la sécurité routière, chaque autobus doit obligatoirement faire l’objet d’une inspection avant sa mise en service, explique le RTC. Cette inspection, réalisée quotidiennement sur environ 450 autobus, est effectuée par les employés de l’entretien et vise à assurer la conformité et la sécurité du véhicule, en validant entre autres l’état des freins et des pneus, par exemple. Ces inspections, essentielles pour assurer la sécurité des employés et des clients, comprennent également le ravitaillement en carburant.

Malgré la grève de deux jours, le service Flexibus, offert en impartition, les services du Service de transport adapté de la Capitale (STAC) et le service de transport à la demande Flexibus seront offerts. Il en va de même pour le service àVélo.

Une première journée de grève avait été évitée le 30 avril dernier à cause de en raison des discussions constructive et positive à la table de négociation.

À la recherche d’un règlement rapide

Pour Nicolas Louazel, président du Syndicat des salariés(ées) d’entretien du RTC (CSN), c’est inconcevable qu’après 41 séances de négociation et trois séances de conciliation la négociation ne soit pas plus avancée que ça.

La convention collective des employés d’entretien est échue depuis le 27 septembre 2024.

Nicolas Louazel, président du Syndicat des Salariés(ées) d’entretien du RTC (CSN).

Nicolas Louazel, président du Syndicat des salariés(ées) d’entretien du RTC (CSN).

Photo : Radio-Canada

Nous sommes à la recherche d’un règlement rapide, mais si on ne met pas de pression, ce ne sera pas réglé avant novembre.

Ça ne nous fait pas plaisir de [déclencher] deux jours de grève, assure-t-il. Une autre journée de médiation avec un conciliateur est prévue mardi. On s’attend à un gros changement [...] de la part de l’employeur.

Pour le Syndicat, le but ultime est d’aller chercher de bonnes conditions de travail et des gains qui profiteront à tout le monde.

Ce qu’on veut, c’est de mettre en place les conditions pour pouvoir assurer le meilleur service possible à la population, explique M. Louazel.

Pas un service essentiel

En novembre dernier, le Tribunal administratif du travail (TAT) avait conclu pour une deuxième fois que le transport collectif n'était pas un service essentiel.

Dans un jugement déposé à ce moment, le TAT avait rejeté les arguments du RTC qui alléguait qu’une interruption de service représentait un danger pour les usagers.

Une grève affectant le service de transport en commun dans l’agglomération de Québec est susceptible de déranger, d’importuner, voire de chambarder les habitudes, pouvait-on lire dans le jugement daté du 19 novembre 2024. Il n’y a aucun danger pour la santé ou la sécurité de la population pouvant découler de l’absence de services de transport en commun.

Ainsi, le droit de grève des salariés d’entretien que représente le Syndicat, pouvant être exercé dans sa plénitude, doit prévaloir sur de simples appréhensions, poursuivait le jugement.

Avec des informations de Louis-Philippe Arsenault

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