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Les autobus du RTC ont des autocollants annonçant une grève prochaine. (Photo d'archives)
Photo : Radio-Canada / Alexandre Vallée-Roy
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Tout indique que les 363 membres du Syndicat des salarié(e)s d’entretien du Réseau de transport de la Capitale (RTC) seront en grève jeudi et vendredi. Selon le Syndicat affilié à la CSN, la dernière ronde de négociations avec l'employeur a échoué, mardi.
Tous les autobus seront à l’arrêt en cas de débrayage les 22 et 23 mai, à l’exception des services de Flexibus, de transport adapté et d'àVélo.
La direction indique que les autobus ne sont pas autorisés à circuler sans une inspection quotidienne, une tâche qui est habituellement effectuée par les employés d'entretien. Le RTC invite les citoyens à prévoir leurs déplacements.
Aucune autre rencontre de conciliation prévue d'ici jeudi. L'avis de grève avait été déposé le 9 mai dernier.
Le RTC se garde de commenter les négociations en cours et indique qu'il ne pourra confirmer la tenue de la grève qu'à 15 h mercredi.
Que pourrait changer le projet de loi 89?
La société de transport en commun aimerait bien être considérée comme un service essentiel pour les coupures de services. Or, en novembre dernier, le Tribunal administratif du travail (TAT) avait conclu pour une deuxième fois que le transport collectif n'était pas un service essentiel.
Cette notion pourrait changer avec l'adoption du projet de loi 89 qui est conçu pour soi-disant considérer davantage les besoins de la population en cas de grève ou de lock-out. Il est d'ailleurs fortement dénoncé par les organisations syndicales.
Dans notre projet de loi 89, un nouveau critère vise à assurer le bien-être de la population, c’est un autre critère qui s’appliquerait aux transports en commun qui viserait à éviter que la population soit affectée de manière disproportionnée, souligne le ministre du Travail, Jean Boulet.