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Un exercice militaire conjoint entre la France et le Canada s’est tenu jeudi matin dans la baie de Gaspé. L’objectif était de permettre à 200 militaires des Forces armées canadiennes de rejoindre le porte-hélicoptère amphibie Mistral de la Marine nationale française, ancré dans la baie de Gaspé, afin de réaliser des manœuvres d’embarquement et de débarquement.
La majorité des militaires canadiens font partie du 5e Groupe-brigade mécanisé basé à Valcartier. Les soldats sont arrivés à l’aéroport Michel-Pouliot à bord d’un avion CC-130H Hercules à 3 h du matin dans la nuit de jeudi à vendredi.

Le PHA Mistral a mouillé l'ancre dans la baie de Gaspé quelques heures seulement vendredi matin avant de quitter pour Sept-Îles avec, à son bord, les 200 militaires canadiens.
Photo : Radio-Canada / Crédit-André Ouellet
À partir de 8 h, ils ont été transportés par plusieurs bateaux à partir de la marina de Gaspé jusqu’au Mistral, dans le cadre de l’exercice franco-canadien Lion Mistral.
Le premier but est de renforcer les liens et l’interopérabilité franco-canadienne, mais aussi la coopération interalliée et la préparation opérationnelle dans un contexte interarmes international.
Gaspé demeure un endroit stratégique pour réaliser des opérations militaires, que ce soit pour les bataillons de l’armée de l’air, de la terre et de la marine, avec la présence de montagnes, de rivières, de la baie de Gaspé et de l’aéroport.
Gaspé était aussi la porte d’entrée du Saint-Laurent durant la Deuxième Guerre mondiale avec des infrastructures militaires stratégiques pour empêcher l’entrée de sous-marins allemands.

Des membres du 1er Bataillon, Royal 22e Régiment chargent leurs véhicules blindés légers à bord du navire de la Marine nationale française Le Mistral, en juin 2014.
Photo : Crédit: Forces armées canadiennes
Il s'agit du deuxième passage en Gaspésie du Mistral qui avait fait escale en 2014 à Rivière-au-Renard.
C’est quelque chose qu’on ne possède pas dans l’arsenal canadien, c’est un navire qui peut contenir 900 membres d’équipages et forces embarquées et il peut aussi garder plusieurs hélicoptères et chars d’assaut à l’intérieur. C’est littéralement une ville flottante qui peut naviguer, ajoute le lieutenant-colonel canadien, Jean-François Lamarche.

Le porte-hélicoptères Mistral de la marine française a quitté Gaspé vers 10 h vendredi matin en direction de Sept-Îles.
Photo : Radio-Canada / Martin Toulgoat
Les militaires canadiens et français vont poursuivre leurs exercices militaires samedi à Sept-Îles où ils simuleront une opération d’évacuation de civils. Par la suite, ils se rendront à Québec pour rejoindre la base de Valcartier afin de simuler des combats urbains durant trois jours.
D'après une entrevue réalisée à l'émission Bon pied, bonne heure!