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Le comité de vigie indépendant de suivi de l’autorisation ministérielle de Glencore pour la Fonderie Horne lance un site web. Le but est d’informer la population de l'avancement des travaux imposés à la Fonderie Horne dans le cadre de l’autorisation ministérielle 2023-2028. La présidente du comité estime que Glencore respecte pour le moment ses engagements.
Les membres du comité ont tenu une conférence de presse mardi pour lancer officiellement leur nouveau site web (nouvelle fenêtre).
On y présente en détail les différents éléments qui sont inclus dans l’autorisation ministérielle signée entre le ministère de l’Environnement et Glencore en mars 2023. Les objectifs en matière d’émissions atmosphériques, d’eau usée, d'eau de surface et des sols y sont notamment détaillés.
Le site sera évolutif puisqu’il sera possible d'y apprendre si les différents engagements et échéanciers sont respectés par la Fonderie Horne.
Pour le moment, la présidente du comité, Martine Rioux, assure que la compagnie atteint les objectifs fixés. L’atteinte de la cible de 45 nanogrammes par mètre cube d’air d’arsenic (ng/m3 d'air) annuellement pour la période entre le 16 mars 2024 et le 15 mars 2025 fait partie des objectifs atteints par la Fonderie Horne. Martine Rioux précise par ailleurs que des spécialistes indépendants confirment que les données de l’entreprise sont fiables.

Le comité de vigie indépendant de suivi de l’autorisation ministérielle de Glencore pour la Fonderie Horne a de la difficulté à obtenir de l’information.
Photo : Radio-Canada / JEAN-MARC BELZILE
L’organisation continue toutefois de rencontrer un obstacle de taille, soit l’accès aux documents. Elle doit constamment passer par la Loi sur l’accès à l’information pour les obtenir et l’attente peut durer des mois. C’est que Glencore doit donner son autorisation au Ministère avant que celui-ci ne puisse divulguer les documents au comité. La présidente rappelle pourtant que tous les membres de ce comité sont nommés par le ministre de l’Environnement.
On est un peu en décalage sur les contenus, des fois ce sont des études qui doivent être déposées. On nous dit qu’elle a été déposée, mais on ne la reçoit pas encore, regrette Martine Rioux, qui tient à préciser que le ministère de l’Environnement fait bien son travail dans ce dossier.
Le ministère de l’Environnement n’est pas complaisant. Ils suivent les autorisations, les exigences. Ils sont vraiment au service de la communauté, ils posent des questions. Il y a des avis de non-conformité qui sont émis, le système de suivi et de contrôle fait son travail, affirme-t-elle.
Membre du comité de vigie :
- Martine Rioux, présidente, retraitée de l’UQAT
- François Godard, professeur retraité et Julie-Andrée Girard, professeure de l'UQAT
- Steve Audet, Cégep de l'Abitibi-Témiscamingue
- Kathleen Baldwin, Ville et villages en santé Rouyn-Noranda
- Bianca Bédard et Jacinthe Châteauvert, Conseil régional de l’environnement de l’Abitibi-Témiscamingue
- Sébastien Côté et Aurore Lucas, Ville de Rouyn-Noranda
- Nathalie Langlais, Chambre de commerce et d’industrie de Rouyn-Noranda
L’autorisation ministérielle prévoit aussi une vaste modernisation des installations évaluée à plus de 750 M$. Selon l’entente, le projet AERIS devait être terminé en décembre 2026. La modernisation du système de coulée de cuivre devait aussi être terminée pour août 2027. Ces deux projets ne se réaliseront pas tel qu’il avait été convenu dans l’entente. Glencore souhaite mettre au point une autre technologie afin de réduire ses émissions.
Martine Rioux dit avoir reçu l’information que ce projet a été déposé au siège social de Glencore, mais que celui-ci n’a toujours pas été approuvé par la multinationale.
Glencore avait déjà pris des engagements pour être capable d’atteindre le 15 nanogrammes [ng/m3 d'air] alors s’il y a des modifications qui sont demandées, théoriquement on va les voir passer. On pourra questionner sur la faisabilité de tout ça, explique Martine Rioux.