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Gens du Pays : 50 ans d’histoire à Natashquan

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La chanson Gens du Pays résonne toujours avec ferveur à Natashquan, le village natal de son compositeur Gilles Vigneault, 50 ans après sa création. Comme à l'échelle du Québec, cet hymne est entonné à la Saint-Jean-Baptiste ou adapté pour les fêtes et les anniversaires de la communauté.

Cette pièce musicale ravive les souvenirs de Marie-Claude Vigneault, ancienne mairesse de Natashquan et guide à la Vieille École, qui était au micro de Bruno Lelièvre à l'émission d'Est en Est.

Ça me ramène à la Saint-Jean-Baptiste, quand on fêtait aux Galets. À l’époque, le site n’était pas classé patrimonial. J’avais 10-12 ans, les hommes cuisaient le saumon qu’on avait encore le droit de pêcher. On utilisait les Galets pour manger, pour jouer de la musique, pour jouer aux cartes.

La chanson ralliait les gens du village

Les galets de Natashquan

Les galets de Natashquan

Photo : Tourisme Côte-Nord

Jack Monoloy, Jean du Sud et mademoiselle Émilie…

Si l’histoire de Gens du Pays refait surface cette année, Marie-Claude Vigneault et Evelyne Landry s’attellent à faire découvrir les dessous d’autres pièces du répertoire de Gilles Vigneault.

Ces guides accueillent depuis le 23 juin la visite au site de la Vieille école, à Natashquan. À travers les figures de Jack Monoloy, Jean du Sud ou mademoiselle Émilie, elles font découvrir les individus qui ont inspiré les chansons du poète.

La Vieille école de Natashquan.

C'est à l'intérieur de la Vieille École que se déroulent les visites qu'animent Marie-Claude Vigneault et Evelyne Landry.

Photo : Radio-Canada / Élia Rousseau

Evelyne Landry explique leur approche.

« Ce que je fais, c’est que je fais écouter aux gens un petit bout de la chanson de M. Vigneault Par exemple, Jean du Sud. Je leur explique que, justement, à Natashquan, il y avait un homme qui aimait sortir dans des tempêtes de vent du Sud, quand on sait que c’est très dangereux les vents du Sud ici. Je vais jusqu’où je peux aller. »

Comme on connaît bien notre ami Gilles, comme on a été élevés avec ses chansons et son savoir, on essaie de rendre aux gens ce qu’on a reçu, raconte Evelyne Landry.

Et ça porte ses fruits : les touristes se passionnent pour ces récits et en sont émus.

Aujourd’hui, la fête de la Saint-Jean se transporte sur la plage, où un immense feu de joie rassemble la communauté.

Le village a changé depuis 50 ans. On a évolué, on a la route, on est relié au monde si on veut. Oui, ça a changé, mais pour les gens qui ont toujours vécu ici, c’est quand même pareil. C’est peut-être la vie qui a changé, mais les gens du village n’ont pas changé.

Le pays, celui de M. Gilles, est ainsi peut-être intact.

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