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Fréchette : la décarbonation pourrait générer 8000 emplois dans les régions nordiques

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D’ici 2027, la mise en chantier de vastes projets d’infrastructures énergétiques, notamment dans le secteur éolien, devrait générer 8000 emplois sur la Côte-Nord et dans le Nord-du-Québec, estime le gouvernement québécois.

La majorité de ces emplois seraient créés dans le secteur de l'énergie éolienne, précise le cabinet de la ministre de l'Économie et de l'Énergie, Christine Fréchette.

Rappelons qu'en juin 2024, Radio-Canada révélait que la région de la Haute-Côte-Nord était considérée comme un terreau fertile pour accueillir un des projets éoliens de grande taille d'Hydro-Québec.

À titre comparatif, 500 emplois pourraient être générés grâce à la construction d’un mégaparc éolien, à la frontière de la Côte-Nord et du Saguenay, d’une puissance potentielle de 1000 MW.

Lors d’une entrevue accordée à l’émission Côte à Côte sur les ondes d’ICI PREMIÈRE lundi, la ministre n’a pas souhaité énumérer précisément ces projets de développement énergétique qui pourraient voir le jour dans les prochaines années et générer ces milliers d'emplois. Toutefois, elle a rappelé son souhait d’accélérer le rehaussement de la production nationale d’énergie.

Samedi dernier, le gouvernement Legault a adopté, sous bâillon, le projet de loi 69 sur la réforme énergétique. Un bâillon qui était nécessaire pour qu'Hydro-Québec puisse accélérer ses projets, selon François Legault.

On a voulu, par le projet de loi 69, accélérer, donner de la flexibilité à Hydro-Québec pour aller de l’avant avec son développement énergétique, soutient la ministre, évoquant la réalisation de barrages hydroélectriques, de parcs éoliens et de parcs solaires.

La société d’État investira plus rapidement dans les régions-ressources qui contribuent à l’offre énergétique québécoise, incluant la Côte-Nord, a déclaré la ministre.

Le projet éolien Apuiat commence à être visible de la route 138 à Rivière-Pentecôte.

Hydro-Québec évalue que la Haute-Côte-Nord est un terreau fertile pour de grands projets éoliens. (Photo d'archives)

Photo : Radio-Canada / Simon Lavictoire

Questionnée sur la faisabilité de la stratégie du gouvernement, la ministre Fréchette répond qu’il faut mettre les bouchées doubles dans un contexte de guerre commerciale avec les États-Unis et de potentielles pertes d’emplois.

L’acceptabilité sociale et les obstacles aux projets énergétiques

Mais le souhait du gouvernement d'augmenter la capacité de production de la société d’État à grande vitesse se heurte à un défi de taille : l’acceptabilité sociale des communautés, notamment des Premières Nations.

La gestion passée du territoire par la société d’État continue de générer des frustrations dans certaines communautés autochtones. Le conseil de bande de Pessamit souhaite signer une entente de 23 millions de dollars sur 11 ans avec Hydro-Québec pour restaurer et protéger l'habitat du saumon perturbé par la construction de barrages, entre autres. Or, des inquiétudes au sein de la communauté ont forcé le report de sa ratification et le déplacement du PDG de la société d'État, Michael Sabia.

En avril dernier, au Saguenay–Lac-Saint-Jean, la communauté innue de Mashteuiatsh s’est dressée contre la construction du poste de transformation pour un vaste projet éolien de 3000 mégawatts en raison de l’impasse dans les négociations entourant le traité Petapan.

Au micro de Côte à Côte le 28 mai dernier, le nouveau chef de la communauté innue de Uashat mak Mani-utenam, Jonathan St-Onge, a exprimé des réserves quant à la stratégie du gouvernement Legault.

C’est nous autres qui étions ici en premier sur le territoire et je pense qu’on mérite le respect et de prendre le temps de consulter notre population, puis après on ira de l’avant.

De son côté, la ministre Fréchette insiste sur le souhait du gouvernement caquiste et d’Hydro-Québec de travailler en étroite collaboration et en partenariat avec les Premières Nations.

On va écouter les attentes des Premières Nations pour voir ce qui est au cœur de leurs préoccupations. Mais je pense qu’on a tous à gagner à faire en sorte que ce développement énergétique voie le jour, promet la ministre.

Le gouvernement québécois a débuté l'élaboration de son Plan de gestion intégré des ressources énergétiques (PGIRE) depuis le dépôt du PL 69.

Ce dernier aura pour objectif de déterminer quelle sera la place de chaque source d’énergie au Québec. Dans le cadre de l’élaboration du plan de gestion, les populations, les industries et les acteurs du milieu seront consultés, conclut Christine Fréchette.

D’ailleurs, une consultation publique se tiendra le mardi 10 juin à Baie-Comeau.

D'après les entrevues de Catherine Paquette

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