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Fort William réclame du soutien pour un centre de dépendance

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Face à la crise des opioïdes qui ravage le Nord-Ouest de l’Ontario, la Première Nation de Fort William a investi un million de dollars dans un nouveau centre pour combler un vide dans le continuum de soins. Mais sans financement gouvernemental, l’avenir de l’initiative reste incertain.

La Première Nation de Fort William, voisine de Thunder Bay, a déclaré l’état d’urgence en 2023 en raison de la crise de drogues toxiques qui frappe sa communauté.

Depuis, elle réclame davantage de soutien pour ses membres.

Nous continuons de voir des décès liés aux drogues et des membres dans le désespoir, débilités par ces substances, déclare la cheffe Michele Solomon.

Pour combler un vide dans les services, la Première Nation a acheté un bâtiment situé à l’extérieur de la réserve afin d’accueillir les personnes en attente d’un traitement après une cure de désintoxication.

Les gens reçoivent leur congé de désintoxication, mais le système de traitement n’est pas encore prêt à les accueillir, explique la cheffe Solomon.

Cependant, ni Ottawa ni Queen’s Park n’ont accepté de financer les coûts d’exploitation du nouveau centre.

Parce qu’il n’est pas situé sur la réserve, nous ne recevons aucun soutien du gouvernement fédéral, et les sources de financement de la province nous renvoient au fédéral , souligne-t-elle.

Nous devenons une patate chaude entre ces gouvernements.

Le district de Thunder Bay, où se trouve Fort William, a le taux de mortalité lié aux opioïdes le plus élevé de toute la province, soit près de cinq fois la moyenne ontarienne, selon le bureau du coroner en chef de l’Ontario.

La Première Nation compte environ 1 000 résidents sur le territoire et près de 3 000 membres au total.

Bien que certains services communautaires soient déjà en place, comme des programmes de réduction des méfaits, Mme Solomon estime que le nouveau centre permettrait de répondre à un besoin crucial entre la désintoxication et le traitement.

Nous voulons que notre population puisse utiliser cette installation. Nous croyons que c’est un modèle de soins que d’autres Premières Nations pourraient adopter, déclare-t-elle.

Soutien général, mais aucune aide ciblée pour le centre

Le gouvernement fédéral affirme avoir investi plus de 440 000 $ en soutien à la santé mentale et à la lutte contre les dépendances à Fort William en 2024-2025.

Selon Pascal Laplante, porte-parole de Services aux Autochtones Canada (SAC), ce financement provient du Fonds d’équité en santé autochtone.

Il précise qu’une portion de 225 000 $ représente un nouveau financement annuel accordé selon les priorités de santé définies par la communauté elle-même.

SAC ne mentionne pas explicitement le centre de soins aux dépendances acheté par la Première Nation, mais M. Laplante a indiqué que le ministère est conscient des défis auxquels la communauté fait face.

Des rencontres ont eu lieu avec la communauté et la province de l’Ontario pour discuter de soutiens à long terme et répondre aux besoins critiques liés à l’état d’urgence, indique-t-il par courriel.

Le ministère précise aussi que les membres de Fort William peuvent accéder aux centres de traitement les plus proches, notamment le centre de traitement résidentiel pour adultes de Dilico, situé dans la communauté, et le centre Ka-Na-Chi-Hih à Thunder Bay.

Le Programme des services de santé non assurés de SAC couvre les frais de déplacement vers l’établissement approprié et disponible le plus proche.

Du côté de la province, aucun financement précis n’a été annoncé pour le centre de Fort William.

La porte-parole du ministère ontarien de la Santé, Ema Popovic, a affirmé par courriel que la province utilise tous les outils à sa disposition pour améliorer l’accès à des services de santé mentale et de traitement des dépendances sécuritaires et complets.

Dans la région de Thunder Bay, l’Ontario soutient plusieurs initiatives, dont un nouveau carrefour AIDE pour les personnes sans abri, près de 60 lits de traitement supplémentaires, un centre de bien-être jeunesse, ainsi qu’une équipe mobile spécialisée en intervention de crise.

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