Après presque 60 jours de grève, les travailleurs de la mine Niobec de Saint-Honoré seront de retour au travail dès samedi matin. Les 350 employés étaient en grève générale illimitée depuis le 1^er mai.

Une entente est intervenue entre les deux parties cette semaine et les employés ont voté à 87,7 % en faveur de l'accord jeudi soir.

Le nouvel accord, qui expirera le 30 avril 2030, prévoit des améliorations significatives au niveau normatif et monétaire selon l'entreprise qui a officialisé l'entente par voie de communiqué.

Nous sommes ravis d'être parvenus à un accord juste et équitable pour toutes les parties et nous nous réjouissons de continuer à travailler ensemble pour exploiter notre site de manière sécuritaire et efficace pendant de nombreuses années, a expliqué le directeur général de Niobec, Patrick Chabot, par écrit.

Selon des informations recueillies, les employés sont soulagés et satisfaits du contrat de travail qui est enviable, d'après eux, par rapport à ceux d'autres mines.

Le maire de Saint-Honoré, Bruno Tremblay, est heureux de voir que ce conflit est réglé.

Il y a près de 20 % des travailleurs de Niobec qui viennent de Saint-Honoré et le reste vient de Saguenay et des environs. C’est sûr qu’il y a des conséquences économiques quand il y a une grève comme ça. Niobec est notre plus gros employeur, a soulevé M. Tremblay à l'émission C'est jamais pareil.

Le 20 juin, les employés avaient rejeté une entente de principe. Ils avaient ainsi décliné une offre d'augmentation salariale de 25,4 % répartie sur cinq ans, ce qui représentait une hausse salariale de 32 000 $ annuellement, selon le salaire moyen des travailleurs.

La dernière convention collective avait été signée en 2021, en plein cœur de la pandémie, et était échue depuis le 30 avril 2025.

Des représentants syndicaux avaient mentionné précédemment que le principal enjeu était de nature salariale.