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Fillette retrouvée : « Ça remue l’intérieur », dit le grand-père de Cédrika

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Tout le Québec a retenu son souffle pendant des jours en apprenant la disparition de la fillette de trois ans. Mais pour Henri Provencher, c’était bien plus qu’une vague d'émotions. C’était un raz-de-marée. « Ça remue l’intérieur pas à peu près », avoue-t-il.

Quand il a appris qu’une petite fille était portée disparue, le grand-père de Cédrika Provencher est immédiatement retourné 18 ans plus tôt. On comprend tellement ce que les parents peuvent vivre, raconte-t-il.

On écoute les nouvelles et on se dit "j’espère qu’ils vont la retrouver, que ça ne fera pas comme Cédrika." Ça pogne au cœur, dit celui qui a espéré pendant sept ans retrouver sa petite fille vivante. Il n’a malheureusement pas eu sa fin heureuse. En 2015, les ossements de Cédrika étaient retrouvés dans un boisé à l’extrémité est de Trois-Rivières. 

Les policiers effectuent des recherches sur un terrain boisé de Trois-Rivières dans la foulée de la découverte des ossements de Cédrika Provencher.

Les policiers effectuent des recherches sur un terrain boisé de Trois-Rivières dans la foulée de la découverte des ossements de Cédrika Provencher en décembre 2015.

Photo : Sûreté du Québec

Henri Provencher se réjouit d’un dénouement différent cette fois-ci. Quand on a appris qu’elle avait été retrouvée, vivante, en plus, moi, j’ai espéré ça pour Cédrika sept années de temps. Je me disais j’espère qu’ils ne vivront pas la même affaire. Là, c’est une belle fin.

En 2007, des centaines de personnes avaient participé aux recherches pour retrouver la petite fille disparue alors qu’elle recherchait un petit chien présumément perdu par son propriétaire. Pratiquement tous les boisés et les quartiers à proximité du boulevard des Chenaux et de la rue Chapais, l’endroit où elle a été aperçue la dernière fois, ont été ratissés. Des gens arrivaient des quatre coins du Québec pour aider.

Des gens marchent près d'un boisé avec des bâtons.

Lors de la disparition de Cédrika Provencher, des bénévoles des quatre coins du Québec sont venus participer aux recherches. (Photo d'archives)

Photo : Radio-Canada

C’est ce que j’ai apprécié dans les recherches de Cédrika et ça s’est reproduit encore une fois. Ça se reproduit à chaque fois quand arrive un événement comme celui-ci, soutient-il.

L’an dernier, la Fondation Cédrika-Provencher a lancé une application: AlertEnfant+, pour tenter de retrouver plus rapidement les enfants disparus grâce à une alerte envoyée à tous ceux qui se trouvent dans le secteur où il a été vu pour la dernière fois. Elle n'est plus en fonction en raison d'un manque de financement.

À chaque fois qu’un événement survient, je me dis, avoir eu ça…., laisse-t-il échapper.

Henri Provencher ne baisse pas les bras et espère accroître son équipe pour pouvoir relancer son application et ses autres projets de prévention. Depuis la disparition de sa petite-fille, la prévention des disparitions d’enfants est devenue la cause de sa vie.

Des policiers de la SQ ratissent boisés et terrains agricoles en Montérégie.

2:00

Le reportage de Kassandra Lebel

Photo : Radio-Canada / Ivanoh Demers

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