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Festival Carrefour : lumière sur les victimes du génocide rwandais

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Dans Hewa Rwanda, lettre aux absents, Dorcy Rugamba rend hommage à ses proches tués lors du génocide des Tutsis au Rwanda en 1994.

Après avoir présenté Rwanda 94 en 2001, où l'histoire du génocide était relatée, l’auteur et comédien revient au festival Carrefour avec un spectacle plus intimiste, et dont l’objectif est de rappeler à la mémoire les visages des victimes.

J’ai réalisé qu’au fil du temps [...] les victimes, finalement, tendent aussi à disparaître sous le gigantisme de l’événement, explique-t-il. On sait qu’il y a des chiffres, tout le monde connaît le nombre, la chronologie, mais qui était ces gens?, poursuit Dorcy Rugamba qui a perdu une grande partie de sa famille en 1994.

Une photo de famille

Dorcy Rugamba adresse une toute dernière lettre à ses proches, morts dans le génocide de 1994 au Rwanda, dans "Hewa Rwanda".

Photo : Archives personnelles/Dorcy Rugamba

Pour l’auteur et comédien, dont l'œuvre est principalement axée sur le génocide rwandais, Hewa Rwanda a une portée très personnelle. C'est le premier qui est vraiment, qui est plus intime, où je parle de mes parents, de mes frères et sœurs qui ont été tués, dit-il.

Pour lui, c’était l’occasion d’adresser une dernière lettre à ses proches. C'était très important de leur donner une place qui, de plus, est un hymne à la vie, c'est-à-dire que la pièce elle-même porte vraiment sur la vie, assure le comédien et auteur.

Je crois que c'est une manière de permettre de comprendre que la personne qui est tuée, c'est déjà assez grave qu'on puisse tuer une personne, mais on comprend mieux quand on situe cette personne, qu'est-ce qu'elle représente pour les siens, de savoir que c'est une mère, que c'est un père, tout ça.

L’art pour remplacer le rituel

Dorcy Rugamba explique qu'au Rwanda, pays catholique, le recours à l’art est devenu fondamental après le génocide. Juste après, les rituels qui existaient dans ce pays étaient questionnés, parce que les églises étaient devenues des mouroirs, certains prêtres avaient participé, d'autres sont morts aussi, explique-t-il. Il fallait trouver d'autres types de cérémonies.

Deux adultes et un enfant assis sur un divan.

Dorcy Rugamba adresse une toute dernière lettre à ses proches, morts dans le génocide de 1994, dans la pièce "Hewa Rwanda, lettre aux absents".

Photo : Archives personnelles/Dorcy Rugamba

L'artiste explique qu’il a écrit Marembo en 2005 pour ses enfants. J’ai eu beaucoup de difficultés à pouvoir parler à mes propres enfants de ce qui était arrivé à leurs grands-parents, à leurs oncles, à leurs tantes. Et j'ai eu besoin d'écrire un livre, et de leur parler par cette voie-là, soutient-il.

Dans cette lecture-récit qu’est Hewa Rwanda, Dorcy Rugamba est accompagné sur scène par Majnun et le son de sa guitare. On a essayé d'imaginer un théâtre pour aller à l'essentiel, où la musique et la spiritualité prennent une place extrêmement importante, soutient-il.

Hewa Rwanda, lettre aux absents sera présenté les 29, 30 et 31 mai au théâtre Périscope.

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