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Pour la première fois depuis l'annonce des fermetures des usines Arbec mardi, le Groupe Rémabec explique les raisons derrière sa décision. Selon l'entreprise, ces fermetures temporaires visent à préserver la viabilité des activités à long terme et à préparer une relance dès que les conditions redeviendront plus favorables.

Par communiqué, Rémabec mentionne que c'est notamment le montant des dépôts aux douanes américaines en raison du conflit persistant sur le bois d'œuvre avec les États-Unis. L’entreprise déplore aussi le prix élevé du bois rond au Québec. Ceci causerait un double fardeau financier, nuisant à la capacité des entreprises de maintenir des prix compétitifs. La pression est alors accentuée sur les entreprises de transformation.

Au Saguenay-Lac-Saint-Jean, ce sont les usines de L'Ascension-de-Notre-Seigneur et Dolbeau-Mistassini ainsi que les opérations forestières qui sont à l'arrêt pour une durée indéterminée. Les activités sont aussi suspendues en Mauricie et sur la Côte-Nord.

À l’échelle de la province, plus de 1000 travailleurs sont touchés, mais Rémabec estime que ce nombre pourrait s’élever à près de 1400.

Ces fermetures ont coïncidé avec la commission parlementaire sur l’aménagement du territoire et le projet de loi 97, qui vise à moderniser le régime forestier. La situation du Groupe Rémabec a été abordée à de nombreuses reprises.