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Fermetures d’usines : les syndicats forestiers tirent la sonnette d’alarme

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Quatre syndicats réclament une cellule de travail pour affronter la crise qui menace l’avenir de la filière forestière du Québec. Déjà, les récents arrêts temporaires d’usines du Groupe Rémabec au Saguenay–Lac-Saint-Jean, en Mauricie et sur la Côte-Nord ont entraîné plus de 1000 mises à pied.

Selon la CSD, la CSN, le Syndicat des Métallos et Unifor, cette cellule pourrait intervenir dans trois grands enjeux : le lien de confiance avec les Premières Nations, l’aide aux entreprises frappées par la conjoncture et la réforme du régime forestier.

Il est urgent d’agir, selon Daniel Cloutier, directeur québécois du syndicat Unifor, en s’appuyant sur la vague de fermetures des deux dernières semaines.

On entend d'autres joueurs dans l'industrie qui sont exactement dans la même position ou qui se désespèrent et contemplent peut-être l'idée de lancer la serviette eux autres aussi, ce qu'on ne souhaite pas qui arrive du tout. On veut que Rémabec puisse repartir, que les autres joueurs de l'industrie puissent aussi avoir de l'oxygène pour maintenir leurs opérations, puis on veut récupérer les emplois le plus rapidement possible, affirme M. Cloutier.

Ces difficultés émanent de la hausse des tensions avec certaines communautés autochtones qui limitent ou bloquent l’accès à la ressource, aux droits compensateurs et antidumping imposés par les États-Unis qui pourraient atteindre 140 % à terme et le prix élevé de la matière première.

Mesures de soutien

Les quatre grands syndicats croient que Québec et Ottawa doivent mettre en place des mesures de soutien temporaire à l’industrie forestière privée de centaines de millions de dollars par le conflit avec les États-Unis ainsi qu’aux travailleurs impactés.

Il faut que nos industries puissent récupérer cet argent-là le plus rapidement possible pour avoir les sommes qu’il faut pour passer à travers.

La cellule de travail pourrait aussi participer à la relance du projet de loi 97. Cette réforme du régime forestier est critiquée de toute part, notamment par les Autochtones et les syndicats, qui dénoncent la façon dont se sont déroulées les consultations.

Affiche de l'usine Arbec devant la cour à bois

La scierie Arbec de L'Ascension. (Photo d'archives)

Photo : Radio-Canada / Louis Martineau

Pourtant, cette réforme est nécessaire, notamment pour réduire le coût des approvisionnements du bois en forêt publique. Si le prix est aussi élevé, c’est en raison des redevances que doivent verser les entreprises au gouvernement, selon Daniel Cloutier.

Quand on parle du prix de la ressource actuellement, on n'est pas compétitif avec les autres provinces canadiennes, on n'est pas compétitif avec le marché en général et c'est très lié à l'application du régime forestier en soi. Donc, oui, c'est important qu'on trouve des voies de passage dans le nouveau régime forestier le plus rapidement possible et dans un monde idéal, dès cet automne, affirme-t-il.

Les syndicats estiment que des idées doivent être explorées pour faciliter la participation des communautés autochtones à l’économie forestière.

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