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Robert Hakim est décédé des suites d'un cancer en mars 2021. (Photo d'archives)
Photo : Radio-Canada
La version audio de cet article est générée par la synthèse vocale, une technologie basée sur l’intelligence artificielle.
La veuve du producteur de spectacles saguenéen Robert Hakim, Chantale Boivin, a eu gain de cause devant le Tribunal administratif du travail (TAT).
Le juge Simon Lemire ordonne à la Commission des normes, de l'équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST) d'entendre la cause concernant M. Hakim, décédé des suites d'un mésothéliome pleural, le 31 mars 2021.
Quelques jours avant sa mort, Robert Hakim avait adressé une demande d'indemnisation à la CNESST. Il estimait que sa maladie avait été causée par une exposition à l'amiante dans le cadre de son travail à l’auditorium Dufour du Cégep de Chicoutimi.
La Commission avait refusé la demande de Robert Hakim, sous prétexte qu’elle avait été déposée hors du délai prescrit par la loi.
Dans sa décision rendue le 8 mai dernier, le tribunal donne raison à sa veuve, qui contestait la décision de la CNESST.
[Aujourd’hui] on comprend mieux la gravité des effets de l'amiante dans notre environnement, se réjouit Chantale Boivin. C’est vraiment ça, le point.
Est-ce que ça va donner 5000 $, 10 000 $, rien? Au moins, ça va faire jurisprudence, souligne-t-elle.