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Étudiants étrangers : une baisse des restrictions réclamée en formation professionnelle

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Le milieu des affaires de la grande région de Québec interpelle le gouvernement fédéral pour qu’il assouplisse ses restrictions sur les permis de travail post-études. Déjà, les impacts du resserrement décrété par Ottawa en 2024 pour ce type de permis se font sentir dans les centres de formation professionnelle de la région.

Les mesures restrictives qui sont imposées actuellement aux étudiants internationaux en formation professionnelle mettent directement en péril la capacité de nos régions à former la main-d'œuvre dont elles ont besoin , s’inquiète Marie-Josée Morency, pdg de la Chambre de commerce et d'industrie du Grand Lévis.

Elle rappelle que la région de Chaudière-Appalaches a le plus bas taux de chômage dans la province (3,2 % en avril).

Ce sont nos entreprises qui en paient la note : des retards, une pression accrue sur les équipes en place, des occasions d'affaires qui sont manquées, décrie-t-elle, ajoutant que ces préoccupations « reviennent constamment » dans les discussions avec les entrepreneurs de la région.

Alupa Clarke, directeur général de l’Association hôtelière de la région de Québec, Marie-Josée Morency, pdg de la  Chambre de commerce et d'industrie du Grand Lévis, Frédérik Boisvert, président de l Chambre d'industrie de commerce et d'industrie de Québec, et Lysiane van der Knaap, directrice générale d'Éducation internationale.

Alupa Clarke, directeur général de l’Association hôtelière de la région de Québec, Marie-Josée Morency, pdg de la Chambre de commerce et d'industrie du Grand Lévis, Frédérik Boisvert, président de l Chambre d'industrie de commerce et d'industrie de Québec, et Lysiane van der Knaap, directrice générale d'Éducation internationale.

Photo : Radio-Canada

Dans une autre déclaration commune avec Frédérik Boisvert, le président de la Chambre de commerce et d'industrie de Québec, elle réclame des allégements pour l’octroi de permis de travail post-études pour la grande région de Québec.

Nous ne pouvons pas continuer à faire du mur-à-mur comme si les besoins de Montréal étaient les mêmes que ceux de Lévis, de Montmagny et de la Beauce. Ce n'est vraiment pas le cas , s’insurge Marie-Josée Morency.

82 % des CFP face à une baisse des inscriptions

Les restrictions sur l’octroi de permis de travail post-diplôme annoncées l’an dernier commencent à se faire ceinture dans les centres de formation professionnelle (CFP) du Québec, constate Éducation internationale.

Cet organisme est mandaté par le ministère de l’Éducation pour le recrutement d’étudiants internationaux en formation professionnelle et prenait part à la conférence de presse organisée par les deux chambres de commerce mardi matin.

Selon un sondage mené en février par Éducation internationale en février, 82 % des CFP font face à une baisse des inscriptions d’étudiants internationaux. Pour la moitié, cette baisse est de plus de 25 %. Des CFP de 46 Centres de services scolaires sont représentés dans ces données.

Les trois quarts d’entre eux affirment que ces restrictions imposées par Ottawa nuisent au démarrage de nouvelles cohortes.

Lorsqu'une cohorte ne démarre pas, il y a des candidats québécois qui n'ont pas accès à la formation. Les employeurs ont un accès réduit à un bassin de main-d'œuvre qualifiée, déplore Lysiane van der Knaap, directrice générale d'Éducation internationale.

Sophie Boesta-Carrier, conseillère en orientation à l'École hôtelière de la Capitale, Anne-Marie Latulippe, du Centre de services scolaire de la Beauce-Etchemin, et Hubert Brulotte du CFQ Gabriel-Rousseau de Lévis

Sophie Boesta-Carrier, conseillère en orientation à l'École hôtelière de la Capitale, Anne-Marie Latulippe, du Centre de services scolaire de la Beauce-Etchemin, et Hubert Brulotte du CFQ Gabriel-Rousseau de Lévis.

Photo : Radio-Canada

« On risque de perdre nos enseignants »

En 2024-2025, [pour les programmes de] cuisine, j'ai à peu près 130 élèves internationaux, mais pour la prochaine année j'en ai 66 [qui ont fait la demande], donc possiblement peut-être 25, 30 [qui auront leur permis d’études], explique Sophie Boetsa-Carrier, conseillère en orientation à l’École hôtelière de la Capitale.

L’École fait partie des trois CFP qui étaient présents à la conférence de presse mardi pour expliquer les effets qu’a la baisse des inscriptions sur leurs opérations. C'est sûr qu'un groupe de moins, c'est au un ou deux enseignants qui ne seront pas confirmés, explique la conseillère.

Si on n’offre pas les programmes, on risque de perdre nos enseignants. L'expertise va ailleurs, donc pour nous c'est dramatique, s’inquiète-t-elle.

Au CFP Gabriel-Rousseau de Lévis, par rapport à août dernier, pour le mois d'août qui s'en vient, on prévoit une diminution d'environ 50 % des inscriptions d'élèves internationaux, ajoute pour sa part Hubert Brulotte, son directeur adjoint.

L'industrie touristique parmi les employeurs inquiets

Alupa Clarke, directeur général de l’Association hôtelière de la région de Québec, était présent pour appuyer les demandes des chambres de commerce mardi matin. Selon lui, la baisse des inscriptions dans les programmes professionnels en hôtellerie se fait sentir.

Ill y a un grave manque de valorisation et de relève au niveau de notre secteur hôtelier qui fait baisser l'expertise de notre domaine, puis qui peut nuire à la qualité d'accueil, puis à plus long terme, à l'économie touristique de Québec, croit-il.

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