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Le réseau de l’Université du Québec (UQ) se sent impuissant face au nombre élevé d’étudiants étrangers devenus demandeurs d’asile dans ses établissements.
Les données d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada révélées par Radio-Canada démontrent que quatre établissements du réseau UQ se trouvent dans le classement des dix établissements d’enseignement supérieur ayant le plus d’étudiants étrangers demandant le statut de réfugié depuis 2020.
La situation nous inquiète, a affirmé le président de l’Université du Québec, Alexandre Cloutier, en entrevue au Téléjournal Saguenay-Lac-Saint-Jean.
Bien que l’octroi des visas relève du gouvernement fédéral, Alexandre Cloutier consent que les établissements ont une certaine part de responsabilité dans la sélection des candidats.
Les universités, on se sent bien impuissants. Ça ne veut pas dire qu’on ne peut rien faire, mais nous, notre responsabilité, c’est d’analyser la qualité des candidatures que nous recevons. À cet effet, c’est ce que nous faisons, une analyse détaillée, a expliqué M. Cloutier.
On peut sûrement faire mieux

Le président de l’Université du Québec Alexandre Cloutier. (Photo d'archives)
Photo : Radio-Canada / Thomas Picotte-Lavoie
La situation de l’UQAC
L’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC) se trouve au sommet du classement des établissements d’enseignement québécois ayant le plus de demandeurs d’asile depuis 2020 avec 1145 demandes.
L’UQAC a d’ailleurs été montrée du doigt récemment concernant son laxisme dans la sélection de la clientèle internationale. Des sources ont indiqué à Radio-Canada qu’il s’agit d’une passoire et que l’établissement qui accueille un très grand nombre d’étudiants étrangers a été aveuglé par l’appât du gain.
Sur la question d’un potentiel laxisme chez les universités du Québec, Alexandre Cloutier soutient que c’est un enjeu important.
Après une enquête publiée par Radio-Canada concernant les réseaux criminels qui ont orchestré la venue d’étudiants africains à l’UQAC, l’ex-rectrice, Nicole Bouchard, est sortie de son mutisme pour dénoncer la mauvaise gestion de l’université.

L'un des pavillons de l'Université du Québec à Chicoutimi. (Photo d'archives)
Photo : Radio-Canada / Myriam Gauthier
Elle avait affirmé avoir mis un frein à l’accueil d’étudiants étrangers lors de son rectorat afin de respecter la capacité d’accueil de l’université, mais qu’après son départ, le nombre d’étudiants étrangers a plus que doublé.
Alexandre Cloutier était à l’époque vice-recteur aux partenariats, aux affaires internationales et autochtones à l’UQAC. Questionné sur le sujet, il a affirmé qu'il y a assurément un niveau maximal qu’on peut atteindre en ce qui a trait à la présence d’étudiants internationaux. Il y a comme un pourcentage qui devient à un moment donné le seuil magique, mais que l’important, c’est de maintenir un équilibre.
La population étudiante étrangère a quintuplé dans les 10 dernières années à l’UQAC. Actuellement, un étudiant sur trois provient de l’international.
Resserrement des mesures
Pour l’ensemble du Québec, près de 12 000 étudiants étrangers ont demandé le statut de réfugiés dans les cinq dernières années.
Face à de nombreux abus du système, les deux paliers du gouvernement ont resserré leurs règles en matière d’immigration. Québec établira entre autres des quotas d’étudiants étrangers dans les écoles québécoises dès la rentrée à l’automne.
J’ai hâte de voir les chiffres pour septembre prochain, mais on peut penser qu’il y aura une décroissance vraiment importante, a avancé Alexandre Cloutier.
Ottawa reverra également le nombre de visas octroyés.
Maintenant, les universités, notre rôle, c’est de s’assurer que les étudiants qui choisissent nos universités sont réellement là pour obtenir un diplôme et qu’ils n’utilisent pas les universités comme une voie alternative pour obtenir des statuts de réfugié, a conclu M. Cloutier.