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Et si la forme du cerveau pouvait définir la capacité de raisonnement ?

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Dernièrement, les chercheurs d’une étude menée aux États-Unis se sont intéressés aux plis (ou sillons) du cerveau. Ces travaux suggèrent que la variabilité de profondeur de certains de ces plis pourrait jouer un rôle décisif dans la qualité du raisonnement.

L’importance des « sulci tertiaires »

Comment le cerveau optimise t-il le placement des neurones dans un espace aussi restreint que la boite crânienne ? Le secret se trouve dans les plis du cerveau, permettant de maximiser la surface du cortex (matière grise). En revanche, cette seule explication ne suffit pas. Désormais, il est avéré que la topographie de certains de ces plis permettent de rapprocher plusieurs aires corticales communiquant fréquemment et ainsi, d’optimiser l’efficacité des connexions entre les neurones.

Une équipe de neurologues de l’Université de Californie à Berkeley (États-Unis) a publié une étude sur le sujet dans la revue JNeurosci le 19 mai 2025. Les auteurs ont expliqué avoir travaillé sur les « sulci tertiaires » (sulci pour « sillons »), un groupe de plis du cerveau dont la variabilité de profondeur pourrait jouer un important rôle dans la qualité du raisonnement.

Il faut savoir que les sulci tertiaires apparaissent assez tardivement pendant le développement du fœtus. De plus, la Science en a pris connaissance assez récemment puisque les premières cartographies cérébrales ne les mettaient pas en évidence. Ces plis finalement assez petits ont commencé à se montrer dans les années 1990, grâce aux progrès de l’Imagerie par Résonance Magnétique (IRM).

cerveau sillons plis Crédits : TheDigitalArtist / Needpix

Des échanges plus rapides et efficaces

Les chercheurs étasuniens ont formulé la théorie suivante : lorsque les sulci tertiaires se forment, des régions du cerveau fortement interconnectées se rapprochent. Or, il s’agirait de régions essentielles au raisonnement (et à la planification), notamment le cortex préfrontal latéral et le cortex pariétal latéral. Ce fameux rapprochement permettrait ainsi de raccourcir la longueur des fibres nerveuses et donc, de réduire le temps que les signaux neuronaux prennent pour circuler entre les deux zones.

L’étude en question a réuni pas moins de 43 participants, des enfants et adolescents âgés de 7 à 18 ans. Durant les tests IRM, ces volontaires ont effectué des exercices de raisonnement. Ceci a permis aux scientifiques d’enregistrer en temps réel l’activité de plusieurs régions cérébrales. Ces tests ont concerné pas moins de 21 sillons dans chaque hémisphère, en particulier dans le cortex préfrontal latéral et le cortex pariétal latéral. Selon les résultats, les échanges d’information entre les deux zones étaient plus rapides et efficaces lorsque les sulci tertiaires étaient plus profonds.

Enfin, si l’on sait que la présence (ou l’absence) de sulci tertiaires est certaine dès la fin du développement prénatal, leur profondeur reste variable après la naissance. Il est donc question de micro-variations anatomiques qui ne sont pas figées et ce, au moins jusqu’à l’adolescence. Cette étude permet de comprendre que la structure du cerveau n’est pas définitive dès la naissance et que, assez paradoxalement, l’intelligence au sens biologique reste tout de même liée à certaines contraintes profondément présentes dans le cerveau.

Yohan Demeure

Rédigé par Yohan Demeure

Licencié en géographie, j’aime intégrer dans mes recherches une dimension humaine. Passionné par l’Asie, les voyages, le cinéma et la musique, j’espère attirer votre attention sur des sujets intéressants.

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