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Depuis un quart de siècle, Claudette Wortman a été un pilier pour des centaines d’athlètes des Olympiques spéciaux du Nord de l’Ontario.
Soutenir ces sportifs vivant avec une déficience intellectuelle est une véritable mission, une aventure humaine guidée par la passion qu’elle voue à ceux qu’elle appelle affectueusement ses « boys ».
C'est la joie pure. Tu ne peux pas demander pour rien de mieux que ça.
Claudette Wortman a plongé dans l’univers des Olympiques spéciaux en l’an 2000, participant à ses tout premiers Jeux provinciaux à Barrie. Bien qu’elle ait déjà goûté à la compétition à petite échelle à Iroquois Falls, cette expérience fut une véritable révélation.
Quand j’ai été à Barrie pour la première fois, ça m’a ouvert les yeux, raconte-t-elle.

Pendant l’hiver, faute de pistes intérieures à Iroquois Falls, les athlètes de Claudette utilisent l’aréna pour leurs entraînements de course.
Photo : Radio-Canada / Jimmy Chabot
Claudette a été profondément marquée par la façon dont les athlètes affrontent la vie avec courage et optimisme, bien qu’ils soient en situation de handicap. Tu vois toutes les athlètes et pour eux, ils sont tous pareils. Ils sont là pour s’amuser. Ils sont là pour compétitionner. Ils sont là pour faire des amis.

Après un lancer réussi, Claudette complimente son poulain de Val-Gagné.
Photo : Radio-Canada / Jimmy Chabot
Cette immersion a aussi défini sa vision singulière de l’inclusion et du sport adapté.
De fil en aiguille, son implication s’est étendue à d’autres disciplines : la natation, les quilles, le curling et l’athlétisme.
Des leçons aux quotidiens
Claudette a eu l’occasion d’accompagner ses athlètes sur la scène internationale, participant à quatre Jeux mondiaux. Pour elle, la plus grande récompense est de voir les progrès de ses athlètes. Elle trouve particulièrement gratifiant de les voir surmonter leurs peurs et développer de nouvelles compétences.
Elle se souvient que deux de ses poulains avaient si peur de la piscine. Et maintenant, ça saute dans la piscine.

Claudette et les quatre athlètes de la région d’Iroquois Falls qu’elle entraîne pour la saison 2024-2025.
Photo : Radio-Canada / Jimmy Chabot
Leur cousin n’arrivait même pas à courir 100 mètres, maintenant il fait cinq kilomètres dans l’aréna.
Ils n’ont peut-être pas gagné la première place, mais ils ont fait un record personnel. Des fois, un record personnel, c’est aussi bien que la première place, confie-t-elle, illustrant parfaitement sa philosophie de l’entraînement axée sur le dépassement de soi.
Des vies changées
La réputation de Claudette la précède dans la communauté d’Iroquois Falls, où son dévouement est largement reconnu. Elle fait ça avec son cœur, raconte Sacha Lessard, la mère de Sébastien, un athlète de 22 ans qui a rejoint les rangs de Claudette cette année pour l’athlétisme, la natation et la raquette.

Sacha Lessard (en vert), la mère de Benjamin (en bleu) apprend beaucoup de Claudette, car elle aimerait l’épauler en tant qu’entraîneuse adjointe lors des compétitions.
Photo : Radio-Canada / Jimmy Chabot
Sacha ajoute que Claudette a aidé son fils à grandir en tant que personne en l’acceptant comme il est, avec toutes ses qualités et ses défis, et elle l’encourage à poursuivre son potentiel.
L’avant et l’après est plutôt stupéfiant : Il est motivé, il veut participer, il a un sentiment d’appartenance, confie la mère de Sébastien.
La force de la différence et un avenir inébranlable
Même après 25 ans, la passion de Claudette Wortman pour les Olympiques spéciaux ne faiblit pas. Elle continue d’étendre son cercle d’influence, prenant en charge de nouveaux athlètes du Québec et de l’Ontario pour des compétitions à venir comme celle de Brantford en juillet.

Claudette a le logo des Jeux olympiques spéciaux tatoué sur la cheville, lequel est représenté par cinq personnages dans un cercle unificateur, symbolisant la présence mondiale et l’inclusion de l’organisation.
Photo : Radio-Canada / Jimmy Chabot
Souvent, je vais entraîner des athlètes du Québec parce que je parle français, explique-t-elle. Son quart de siècle d'engagement a forgé chez Claudette une conviction inébranlable.
Est-ce que je vais continuer à faire ça ? Absolument ! Je ne vais pas arrêter, affirme-t-elle.