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Engouement pour la chanson anglophone au Québec

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La chanson anglophone connaît un engouement au Québec, au détriment de la musique francophone. C’est ce que révèlent les plus récentes données que l’Observatoire de la culture et des communications du Québec vient de publier.

Cette étude a analysé la fréquentation des spectacles au cours des 20 dernières années. L’Observatoire met de l’avant plusieurs données préoccupantes, principalement la diminution des parts de marché pour les spectacles québécois.

Il constate une augmentation de 79 % de l’assistance aux concerts anglophones au Québec.

Cependant, la directrice de la programmation et du marketing pour Diffusion Saguenay, Claudine Bourdages, estime qu’il s’agit d’un portrait plutôt montréalais de la situation. En entrevue à l’émission C’est jamais pareil, elle affirme que la réalité est un peu différente au Saguenay-Lac-Saint-Jean.

Ici, en région, on a encore beaucoup de francophones dans nos programmations. Je m’en fais un devoir, je dirais, parce que je suis une fervente représentante de la chanson québécoise.

Mme Bourdages précise que la région accueille peu d’artistes anglophones dans ses différentes salles de spectacles.

Le taux de personnes qui sont anglophones est beaucoup plus bas que dans la métropole, donc peut-être qu’on en prend moins. Moi, je m’engage à recevoir des artistes de la chanson québécoise dans nos salles, assure-t-elle.

Elle fait valoir que de gros joueurs contrôlent de plus en plus le marché de la diffusion dans la province, ce qui change la donne.

Avant, il y avait beaucoup de directions artistiques qui prenaient des directions très différentes, qui offraient une diversité. Là, on a evenko, qui a la majorité des salles de spectacles sur Montréal et qui fait une programmation presque entièrement anglophone et probablement que ça répond aux besoins de la grande métropole.

Claudine Bourdages précise qu’il est difficile d’attirer les jeunes adultes dans les salles de spectacles de la région et que ce sont les gens un peu plus vieux qui les fréquentent davantage.

Il y a une espèce de creux entre 20 ans et 32 ans, 33 ans, où les jeunes vont moins d’eux-mêmes voir des spectacles. Ils vont plus dans les festivals où c’est gratuit.

Chose certaine, Diffusion Saguenay a l’intention de continuer d’offrir une programmation diversifiée pour tenter de rejoindre un large public.

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