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Encore difficile pour les jeunes de trouver un emploi d’été

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Les étudiants de 15 à 24 ans ont encore de la difficulté à trouver un travail d’été dans la MRC de Rimouski-Neigette, selon La Sphère, un organisme d’aide à la recherche d’emploi.

En entrevue à l’émission Info-réveil, la directrice générale Marie-Claude Lapierre explique que de nombreux employeurs se sont réorganisés à la suite de la grande rareté de main-d'œuvre des dernières années. Ils ne voulaient pas se retrouver encore dans cette situation, donc ils se sont ajustés, indique-t-elle.

Des épiceries et magasins à grande surface ont notamment installé des caisses automatisées pour réduire considérablement leurs besoins de main-d’œuvre. Certains commerçants ont aussi fait le choix de réduire leurs heures d’ouverture.

Résultat: il y a moins d’emplois à offrir à ces jeunes qui sont nombreux. Le Québec a en effet connu une augmentation de son taux de natalité pendant une courte période à partir de 2006. Les jeunes issus de ce mini baby-boom ont maintenant entre 19 et 12 ans.

Ce qu’ils nous disent c’est qu’ils vont porter parfois 25 [curriculum vitae] puis ils n’ont aucun retour des employeurs. C’est ce qu’on entend cette année, rapporte Mme Lapierre.

C’est notamment le cas de Noah Côté, un Rimouskois de 17 ans. Le jeune homme occupe un emploi à temps partiel en restauration depuis un peu plus de trois ans. Ce futur travailleur de la construction voulait trouver du travail plus en lien avec la formation de charpentier-menuisier qu’il entreprendra dès le mois d’août.

Il a fait le tour des quincailleries, mais en vain. Il n’y a aucune place qui m’a répondu, qui m’a rappelé pour m’embaucher, confie le jeune homme qui est allé porter une dizaine de CV.

Noah est déçu, mais il constate qu’il est loin d’être le seul dans cette situation. Sur un groupe de 15 amis, seulement deux d’entre eux ont trouvé un emploi d’été, selon lui.

Pas mal tous mes amis essaient de chercher un travail et ils ne trouvent absolument rien.

Des CV en abondance

Certains employeurs n’ont pas eu à déployer de grands efforts pour recruter tout le personnel nécessaire pour la saison estivale. C’est notamment le cas du bar laitier Martine et de la chocolaterie et pâtisserie Aux Bienfaits à Rimouski, qui appartiennent aux mêmes propriétaires.

La responsable des ressources humaines à la chocolaterie Aux Bienfaits, Katy Blanchette, devant un présentoir de chocolats.

Katy Blanchette du Bar Laitier Martine et de la chocolaterie Aux Bienfaits avait seulement quatre postes à pourvoir et elle a reçu une trentaine de Curriculum Vitae.

Photo : Radio-Canada / Lisa-Marie Bélanger

On n’a pas passé d’annonce d’emploi. C’est du bouche à oreilles puis c’est du monde qui se déplace pour venir nous rencontrer, souligne Katy Blanchette, technicienne comptable et responsable des ressources humaines au sein des deux entreprises.

Sur un total de 25 employés, 18 sont aux études et travaillent principalement l’été. Comme plusieurs reviennent année après année, il n’y avait que quatre postes à combler cette année.

On a eu au moins 30 CV puis c’est beaucoup plus que les dernières années.

Même constat pour le propriétaire de la Brasserie La Baraque, Simon St-Pierre. Celui qui est aussi coprésident de la Chambre de commerce et de l’industrie de Rimouski-Neigette constate un grand appétit des étudiants pour l’emploi.

Même s’il avait déjà tout son personnel, il affirme avoir reçu énormément de candidatures. Depuis le mois de mars, facilement une cinquantaine, confirme-t-il.

L’entrepreneur conseille aux étudiants d’oser et de vendre leur candidature. Simon St-Pierre affirme avoir récemment embauché une jeune femme de 17 ans après l’avoir rencontrée. Je suis vaillante, j’aime apprendre, j’aime la cuisine et ainsi de suite. L’entrevue que j’ai passée avec mon assistant-gérant c’était wow ! On ne peut pas passer à côté, relate-t-il.

Simon St-Pierre devant la terrasse de son restaurant en été.

Le propriétaire de la brasserie La Baraque, Simon St-Pierre. (archives)

Photo : Radio-Canada / Jean-Luc Blanchet

De son côté, la Ville de Rimouski avait 150 postes à pourvoir et pas moins de 700 candidatures ont été acheminées à la municipalité. Il s'agit d'ailleurs d'un record, selon le responsable des communications, Frédéric Savard.

Aux dires de Marie-Claude Lapierre, directrice générale de La Sphère, le milieu du travail est en mouvance. Ça change tellement rapidement qu’on a du mal à s’ajuster puis on a du mal à prévoir, souligne-t-elle.

Au cours des dernières années, l'organisme a même renoncé au programme Desjardins Jeunes au travail, puisque les étudiants n'en avaient pas besoin pour trouver un emploi d'été. Puis là, c’est tout à fait l’inverse. On essaie de naviguer là-dedans, je vous avoue.

La Sphère songe cependant à l’offrir de nouveau dès l’an prochain. Ce programme sert à guider des jeunes de 14 à 18 ans vers une première expérience de travail.

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