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Le juge Bernard Godbout délibère toujours au sujet de la demande d'injonction visant les Innus de Uashat mak Mani-utenam. Cette requête, déposée le 27 juin par le Club de pêche de la rivière Moisie, vise à empêcher l'ensemble des Innus de la communauté d’aller sur le territoire de ce club privé.
Ce club privé avait présenté sa requête d'injonction à la Cour supérieure du Québec le 27 juin. Le 30 juin, les équipes juridiques du Camp de la rivière Moisie et de la communauté innue ont pris la parole lors d'une audience devant le juge Bernard Godbout. Aucune date n'est encore prévue pour le prononcé de la décision, selon l'adjointe à la magistrature du juge, Johanne Beaumont.
Une décision difficile
Le juge a mentionné lors de l'audience qu'il était difficile de prendre une décision en quelques heures seulement, compte tenu de la nature délicate du conflit.
[Je ne suis] pas certain que nous sommes sur la bonne voie.
Lors de l'audience qui s'est conclue vers 15 h 20 lundi, le juge a dit espérer que sa décision contribue à soutenir une cohabitation harmonieuse entre les deux parties.
La manifestation du 14 juin
Cette démarche juridique du Camp de pêche de la rivière Moisie survient à la suite, notamment, des manifestations du 14 juin. Des dizaines d’Innus de Uashak mak Mani-utenam s'étaient alors rassemblés afin de manifester dans le secteur du club privé et de revendiquer ce territoire. Il s’agit d’une pourvoirie avec des droits de pêche exclusifs privés sur quelques kilomètres.
Dans un communiqué envoyé par l’équipe juridique du Camp de pêche de la rivière Moisie, ce club privé accuse des membres de la communauté, ainsi que le chef Jonathan Shetush, d’avoir illégalement pénétré sur [cette] propriété privée.

Le chef de Uashak mak Mani-utenam, Jonathan Shetush, et les membres de la communauté sont visés par l'injonction. (Photo d'archives)
Photo : Radio-Canada / Alban Normandin
De son côté, Jonathan Shetush explique par voie de communiqué qu’il est déterminé à défendre les droits ancestraux de sa communauté sur le territoire. Le chef dénonce aussi le fait que la pourvoirie appartient à des propriétaires américains.
Avec les informations de Lucas Sanniti