Une terre d’excellence

L'Émilie-Romagne, au nord de l'Italie, incarne un équilibre rare entre tradition et modernité. Connue pour ses villes historiques comme Bologne, Parme et Modène, elle allie patrimoine artistique, excellence gastronomique et dynamisme industriel. Berceau de la pasta fresca, du jambon de Parme, du parmesan et du vinaigre balsamique, elle s'impose comme un pilier de la culture culinaire italienne. L'identité régionale se manifeste aussi par l'attachement à un mode de vie convivial et à une forte solidarité locale. Par ailleurs, l'Émilie-Romagne se distingue par une tradition universitaire ancienne, une vitalité culturelle marquée et un tissu économique innovant, notamment dans les secteurs de l'automobileautomobile (Ferrari, Ducati) et de la mécanique de précision. Cette richesse plurielle en fait une région singulière, où l'art de vivre s'accorde avec excellence et savoir-faire.

Beauté et culture

Au sortir des pinèdes et des bois hygrophileshygrophiles, les lagunes sauvages peuplées d'oiseaux migrateurs, les prairies inondées et les dunes sableuses viennent s'offrir au regard des voyageurs avant de s'évanouir dans les eaux profondes de la mer Adriatique. Pendant des siècles, la beauté des paysages fait rayonner la région bien au-delà des frontières du pays et la richesse culturelle des centres urbains attire les artistes et les grands esprits de la Renaissance.

À l'université de Bologne, considérée comme la plus ancienne du monde occidental, CopernicCopernic étudie le droit canonique, la médecine et la philosophie. Au cours de ses visites dans la capitale émilienne, le jeune Mozart, influencé par les maîtres italiens et les courants esthétiques du XVIIIè siècle, célèbre les splendeurs musicales et la magnificence de la Rossa (en référence à la couleurcouleur rouge des tuilestuiles et des briques sur la plupart des édifices de la ville). On raconte que le génie du compositeur résonne encore sous les arcades et les portiquesportiques de la cité.

Les pêcheurs du Pô

Chaque matin, le chant des cloches de la petite église de Comacchio résonne dans le silence des marécages. Les eaux des lagunes miroitent de leur tranquillité sauvage. Le village vit de la pêche et de la préparation des anguilles qui peuplent l'embouchure du grand fleuve. Le parc régional du deltadelta du Pô est une aire protégée, instituée en 1988, qui couvre 52 000 hectares de la région Émilie-Romagne.

À bord de frêles embarcations, les pêcheurs d'anguilles retrouvent les eaux poissonneuses du delta. Ils s'étaient établis autrefois sur les lagunes situées à l'embouchure du Pô et de la plaine qui borde la mer Adriatique. Au loin, les aigrettesaigrettes et les flamands roses se nourrissent d'insectesinsectes et de crustacéscrustacés près des anciennes stations de pêche posées sur les digues. Dans le printemps, les anguilles remontent vers les marais saumâtressaumâtres pour trouver un habitat naturel qui leur permet de vivre et de se reproduire. La pêche se pratique principalement à l'aide de nasses de diverses natures : engins rigides ou fixes en filet souple. D'anciennes techniques de pêche sont encore utilisées aujourd'hui, comme le lavoriero, un système ingénieux de barrages et de grilles mobilesmobiles, placé près de l'embouchure des canaux qui relient les vallées à la mer. Il ne faut pas quitter la vallée de Comacchio sans avoir dégusté l'un des quarante-huit plats à base d'anguille. Si jadis la pêche à l'anguille était la principale activité dans la région, elle reste aujourd'hui une tradition qui fait la fierté de toutes les générations.

« Exploration » est un tissage de pépites vécues, glanées aux quatre coins du monde : des escales, des récits, des éclats venus d'ailleurs. Parfois un pays, parfois une coutume, un objet, une parole ou une vision. Mais toujours une ouverture. Une surprise. Une façon nouvelle de regarder. Votre regard m'intéresse : un retour, un ressenti, même quelques mots, sont importants :  Agnès BuginAgnès Bugin, Directrice de la communication, [email protected]