NE LAISSER PAS LE 5G DETRUIRE VOTRE ADN Protéger toute votre famille avec les appareils Quantiques Orgo-Life® Publicité par Adpathway
Le dévastateur incendie survenu dans la nuit de samedi à dimanche à la ferme laitière Ghielen de Champlain a donné lieu à un important mouvement de solidarité dans le monde agricole. Des producteurs de la Mauricie, du Centre-du-Québec, mais aussi d'aussi loin que les régions de Sherbrooke et de Bellechasse ont répondu à l'appel lancé sur les réseaux sociaux pour héberger jusqu'à 350 bêtes rescapées du sinistre.
La ferme Ghielen est l’une des plus grosses fermes de la Mauricie. Ses installations comprennent plus de 600 vaches, dont environ la moitié a péri dans les flammes qui n’ont pas pu être éteintes à temps pour les sauver.
Celles qui s’en sont sorties sans blessures, environ 300 vaches, ont dû être transportées vers des lieux d’hébergement temporaires.
Les propriétaires de la ferme Ghielen ont pu en déménager quelques-unes dans leur autre ferme, mais il aurait été impossible de toutes les y amener.
Plusieurs propriétaires de fermes de la région, mais aussi d’ailleurs, ont ainsi levé la main pour venir en aide aux rescapées. À coup d’une dizaine de places par ci, et d’une vingtaine par là, toutes les survivantes pourront être relocalisées, assure le propriétaire de la ferme, Magella Ghielen.
Il s'est montré touché par cet élan d'entraide.
C’est un peu extraordinaire de voir, en si peu de temps, autant de monde qui réagit de partout, dit-il, encore incrédule.
La publication appelant à un hébergement d’urgence pour plus de 300 bêtes a été partagée des milliers de fois en quelques heures.

Plusieurs personnes se sont portées volontaires pour assurer le transport des vaches vers leur nouvelle demeure temporaire.
Photo : Radio-Canada / Jean-François Fortier
Mario Crépeau, l’un des volontaires, est rapidement venu prêter main forte pour assurer le transport des animaux vers une ferme de Saint-Zéphirin-de-Courval.
Le producteur de Saint-Zéphirin, quand il a vu ça à 6 h, il a communiqué avec eux autres et il a dit : "Je peux en prendre une quarantaine’’, rapporte M. Crépeau, qui en était à son deuxième voyage vers la Rive-Sud.
La solidarité, fait-on valoir, ne devra pas s’arrêter là. Elle sera encore grandement appréciée au moment de passer aux prochaines étapes, soit la reconstruction du bâtiment qui a été complètement rasé par les flammes.