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Dumont Nickel parmi les 13 projets stratégiques choisis par l’Union européenne

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Le nickel et le cobalt du projet Dumont Nickel, à Launay près d’Amos en Abitibi-Témiscamingue, intéressent l’Union européenne. Il s’agit de l’un des 13 projets stratégiques sélectionnés dans des pays tiers par la Commission européenne pour approvisionner l’industrie européenne en matières premières critiques.

C’est aussi le seul projet retenu en Amérique du Nord, les autres étant en Afrique, en Europe et en Amérique du Sud.

L’objectif de l'Union européenne est de diversifier l’approvisionnement en matières premières critiques pour l’industrie européenne pour réduire la dépendance à la Chine et renforcer les liens avec des partenaires fiables.

C'est d'abord à la demande d'un nouveau partenaire que Dumont Nickel s'est engagée dans ce processus.

On a signé une entente d'approvisionnement qu'on n'a pas encore dévoilée. C’est une entreprise européenne qui s'implante en Amérique du Nord. L’empreinte environnementale, la production éthique et la traçabilité de nos minéraux, c’est important pour elle, explique François Vézina, chef de l’exploitation chez Dumont Nickel.

Cette reconnaissance vient offrir de nouvelles perspectives au projet minier situé à Launay.

Ça nous donne accès à certaines formes de financement de la Communauté économique européenne. Ça nous permet de nous qualifier dans les processus de sélection pour des entreprises qui font partie de programmes européens. Ça nous ouvre des marchés et des possibilités pour l'approvisionnement de nos minéraux critiques qui pourraient servir pas juste en Europe, mais à des compagnies européennes qui font partie de la transition énergétique, précise M. Vézina.

François Vézina debout dans une salle.

François Vézina, chef des opérations chez Dumont Nickel, a présenté l'étude aux médias dans le cadre d'un point de presse technique. (Photo d'archives)

Photo : Radio-Canada / Martin Guindon

Effectuée par des experts indépendants sur la base de normes environnementales, sociales et de gouvernance élevées, cette sélection vient aussi ajouter de la valeur au projet, selon lui.

C’est une crédibilité supplémentaire. Ce n’est plus juste appuyé sur ce qu'on présente. Il y a des gens qui ont établi une liste de critères qu'ils ont évalués et qui confirment qu’on se qualifie. Ce qui est fantastique, c'est qu’on est le seul projet en Amérique du Nord qui s'est qualifié.

L’industrie en bonne position

François Vézina fait aussi le constat que l’approche privilégiée par Dumont Nickel et l’industrie minière québécoise est la bonne pour les marchés européens, ce qui leur donne un avantage sur des pays comme la Chine.

Il y a vraiment une conscience présentement qui n’est pas juste basée sur le minerai au plus bas prix, c'est vraiment le minerai à un prix raisonnable avec des qualifications. On parle de transition énergétique, mais on fait de la production dans certains lieux qui ne respectent pas les normes environnementales. On attribue une valeur en fin de compte à ce qu’on fait ici, au Canada et au Québec, analyse-t-il.

Sur le plan, on y aperçoit des zones délimitées.

Cette maquette illustre le site de la future mine à ciel ouvert Dumont, entre Launay et Trécesson, avec la fosse en avant à gauche et les différentes haldes au-dessus. (Photo d'archives)

Photo : Radio-Canada / Martin Guindon

Emmanuelle Toussaint, présidente-directrice générale de l’Association minière du Québec (AMQ), abonde dans le même sens. Pour elle, cette sélection est une excellente nouvelle.

Ça démontre vraiment le rôle stratégique de l'industrie minière, mais aussi tout le volet des principes environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG). Nos entreprises sont vraiment très axées sur l'atteinte de ces cibles. Toutes les mines qui sont membres de l'Association minière du Québec se sont engagées il y a déjà plusieurs années à suivre les pratiques TSM (Towards Sustainable Mining) de l'Association minière du Canada. Et cet aspect des ESG fait partie des critères de sélection de l’Union européenne, souligne Mme Toussaint.

Dumont Nickel garde le cap

Cette sélection vient sans doute ajouter du poids à la demande de Dumont Nickel pour un bloc énergétique auprès de Québec. C’est la pièce qui lui manque toujours pour lancer la construction de sa mine à Launay.

On garde le cap. On souhaite réaliser certains travaux à l'hiver 2025 et 2026. Je vous dirais qu’on travaille fort présentement. C'est sûr qu'on est inquiet de certains petits délais, mais ça ne compromet pas d'aucune façon notre projet. On continue notre plan, puis on a espoir que dans les semaines à venir, on devrait avoir de bonnes nouvelles. Puis cet automne, on pourrait peut-être annoncer des choses plus concrètes à la population, affirme François Vézina.

Le service des communications de la ministre de l’Économie, de l'Innovation et de l’Énergie a refusé lundi notre demande d’entrevue au sujet du bloc d’énergie. Le bureau de Christine Fréchette affirme qu’elle ne commente pas les dossiers en cours.

Dumont Nickel emploie une trentaine de personnes, alors que Minéraux stratégiques Abitibi compte une dizaine d’employés. Une quinzaine d’entrepreneurs s’affairent présentement au démantèlement des équipements de l’ancienne usine de papier journal de Résolu. Ce nombre pourrait doubler au plus fort des travaux qui doivent être achevés en décembre.

La mine à ciel ouvert projetée à Launay nécessitera des investissements de 3,3 milliards de dollars en deux phases et sa durée de vie est estimée à 29 ans. On prévoit y extraire du cobalt et du nickel et produire un hydroxyde de nickel, tous destinés à la filière batterie des véhicules électriques.

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