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Drogues en milieu scolaire : comment en parler avec les adolescents?

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Devant l’augmentation de la consommation de drogue révélée dans le dernier rapport du centre de toxicomanie et de santé mentale, des intervenants proposent des stratégies et des ressources pour soutenir les jeunes et favoriser le dialogue familial.

Selon Ashleigh Hyland, gestionnaire de programme à Community Addictions Peer Support Association (CAPSA), les réactions potentiellement punitives ou les approches basées sur la peur, comme montrer des images choquantes de personnes utilisant des substances, peuvent empêcher les jeunes de se confier, en créant un climat de malaise et de jugement.

À son avis, des initiatives comme la conférence Comment parler de la consommation de substances au foyer, qu’elle donne, et les programmes de formation contre la stigmatisation jouent un rôle essentiel pour ouvrir le dialogue et informer les familles.

Photo d’Ashleigh Hyland.

Ashleigh Hyland souligne que plusieurs fausses croyances entourent encore l’usage de substances.

Photo : Avec l'autorisation d'Ashleigh Hyland

La démarche de Mme Hyland s’appuie sur les données du Sondage sur la consommation de drogues et la santé des élèves de l’Ontario 2023 (SCDSEO), publié en 2024.

Dans le prolongement de cette analyse, elle souligne également que plusieurs familles nouvellement arrivées ne se sentent pas outillées pour aborder le sujet, ce qui renforce, selon elle, l’importance d’un accompagnement culturellement sensible.

Adolescente fumant un joint

Près de 30% des élèves en Ontario de la 9e à la 11e année déclarent avoir consommé au moins une substance figurant dans la catégorie  toute drogue, un regroupement qui exclut alcool, nicotine et cannabis, indique le SCDSEO 2023.

Photo : Radio-Canada / Simon Charland

Poursuivant sa réflexion, Mme Hyland précise que l’usage de substances est trop souvent associé à une maladie, une perception qui, selon elle, freine les discussions ouvertes à travers tout le spectre de la consommation.

Parmi les perceptions tenaces, Mme Hyland évoque les questions de choix ou de motivation, qui laissent croire, à tort, que la consommation serait uniquement une question de volonté.

Ces représentations, ajoute-t-elle, peuvent générer  des messages qui sont souvent fondés sur la peur, et aussi la désinformation .

Parler de consommation sans tabou à la maison

Une adolescente et sa mère discutent assises sur un canapé.

Parler de la consommation de substances avec ses enfants à la maison de façon ouverte, sans jugement.

Photo : iStock

Selon Ashleigh Hyland, la première étape pour les parents est d’examiner leurs propres croyances et de prendre le temps de [se] remettre en question, affirme celle qui a étudié en psychologie.

Et comprendre les raisons qui motivent les jeunes à consommer — stress, anxiété, curiosité — permet aussi de mieux les soutenir.

Concrètement, pour les parents, elle recommande donc de poser des questions ouvertes et bienveillantes, plutôt que des formulations fermées comme : Tu ne fumes pas, n’est-ce pas?, qui trahissent ,selon elle, une perception négative dès le départ.

Par exemple, propose-t-elle, on peut demander : Qu’est-ce que tu penses des cigarettes électroniques ? ou Que penses-tu de l’alcool ? Ces questions, selon elle, laissent de l’espace à l’adolescent pour s’exprimer sans se sentir jugé.

Plutôt que de se focaliser sur des signes de consommation, elle suggère de favoriser un climat de confiance, où l’adolescent se sent écouté plutôt que surveillé ou stigmatisé, en sachant que l'adolescent et ses parents peuvent demander de l’aide à l’école.

Prévenir plutôt que punir : une approche scolaire en santé mentale

Photo de Michelle Cotnoir.

Michelle Cotnoir encourage le dialogue sur la consommation et oriente les élèves vers les services spécialisés.

Photo : Avec l'autorisation Michelle Cotnoir

Dans les conseils scolaires, une collaboration prend forme à travers des protocoles d’aiguillage bien établis.

 Lorsqu’un élève cherche de l’appui en lien avec la consommation, notre équipe fait une demande auprès des services de Santé Ontario, explique Michelle Cotnoir, directrice du Service de bien-être et inclusion au Conseil scolaire catholique Nouvelon.

Ce soutien inclut notamment l’intervention des infirmières en santé mentale et en toxicomanie, souligne Santé à domicile Ontario dans un courriel.

Ces infirmières élaborent ensuite des plans de soins personnalisés, avec le consentement de l’élève et en collaboration avec les partenaires communautaires, précise l’organisme.

Elles établissent un lien de confiance avec les jeunes, tout en respectant leur droit à la vie privée et à la confidentialité, affirme l'agence gouvernementale.

Santé à domicile Ontario rappelle également l’importance d’une identification et d’une intervention précoces pour favoriser la réussite scolaire et la santé à long terme.

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