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Drogués à leur insu : des festivals appellent à la prudence

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Même si l’été est le moment de fêter pour plusieurs, des organisateurs de festivals et un organisme de lutte contre les violences sexuelles appellent à la prudence en lien avec les intoxications involontaires.

Les organisateurs du festival BleuBleu, qui avait lieu du 20 au 23 juin, ont publié un message sur les réseaux sociaux évoquant que des personnes pourraient avoir été droguées à leur insu pendant l’événement.

Aucune accusation formelle n’a été déposée auprès des organisateurs du festival ou de la police. Mais la codirectrice du festival BleuBleu, Myriam Sophie Deslauriers, tenait à dénoncer cette situation et à offrir des ressources au besoin.

Il n’y a souvent pas de fumée sans feu et on voulait vraiment souligner à la population que la porte est ouverte, si quelqu’un a des informations à partager ou s’il a besoin d’être redirigé vers des ressources professionnelles, souligne-t-elle.

Portrait d'Annick Bouchard-Beaulieu.

Annick Bouchard-Beaulieu encourage le public à la dénonciation dans le contexte d'une situation d'intoxication involontaire.

Photo : Radio-Canada / Jean-François Deschênes

Même si cet acte criminel peut être commis dans d'autres contextes, la directrice du Centre d’aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel (CALACS) La Bôme-Gaspésie, Annick Bouchard-Beaulieu, souligne que les festivals y sont propices.

Dès qu’il y a de l'alcool à profusion, il y a un risque d’intoxication.

Difficile de porter plainte

Selon elle, il est toutefois très rare que des victimes choisissent d’en parler à la police et de porter des accusations.

La drogue disparaît de l’organisme, on n'a presque plus de souvenirs. On a des flashs et, en cour, des flashs, ça ne compte pas beaucoup, explique Annick Bouchard-Beaulieu.

Elle ajoute que le GHB, qui est souvent utilisé dans des intoxications involontaires, prend huit heures à disparaître de l’organisme. Le temps que la drogue arrête de faire effet, elle a disparu.

Des mesures pour réduire les risques

En 2023, la Table de concertation des groupes féministes de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine a mis sur pied le projet Festif et safe pour lutter contre les agressions sexuelles et les intoxications involontaires dans les festivals.

La table de concertation accompagne donc les organisateurs des différents festivals afin de les aider à sensibiliser les gens et à former ceux qui travaillent dans les événements pour être plus aptes à réagir en cas d’intoxications forcées.

Des intervenants du CALACS La Bôme-Gaspésie sont aussi présents dans bon nombre de festivals de la région.

On sort dans les foules pour essayer de détecter s’il y a des situations anormales. On offre aussi des couvre-verres. Évidemment, l’objectif n’est pas de créer un faux sentiment de sécurité, mais un sentiment de protection, souligne sa directrice, Annick Bouchard-Beaulieu.

Le festival Fauve Mauve, qui se tiendra du 11 au 13 juillet à Sainte-Anne-des-Monts, a également mis en place une zone de bienveillance sur le site, à l’écart de la foule. Avec une intervenante psychosociale sur place, les festivaliers pourront s’y rendre s’ils pensent avoir été intoxiqués ou s’ils ne se sentent pas en sécurité.

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