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Drame d’Amqui : des signes « clairs » d’accélération avant les collisions

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De la terre retournée, des traces de friction et de caoutchouc sur le trottoir… Le chef reconstitutionniste, appelé à témoigner au procès de Steeve Gagnon, note plusieurs signes d’un véhicule en accélération sur les sites des collisions survenues le 13 mars 2023 à Amqui.

Le sergent Keven Labrie a ainsi poursuivi la présentation de son rapport devant juge et jury au jour 8 du procès de Steeve Gagnon, l’auteur présumé de l’attaque qui a fait 12 victimes, dont 3 morts.

Des centaines de photos de la scène, qui s’étend sur près de 400 mètres, ont été présentées mardi. Elles montrent les innombrables marquages laissés au sol, dénotant des débris de véhicule, des morceaux de vêtement ou des bottes, mais aussi des traces sur le trottoir et au bord de la route, suivant la trajectoire de la camionnette en cause dans la tragédie.

Le reconstitutionniste montre une longue rangée de rondelles bleues en direction de la microbrasserie La Captive, le premier site de collision : elles marquent une accélération évidente vers la droite, qui part de la chaussée vers le trottoir et les escaliers, là où plusieurs personnes ont été happées, le 13 mars 2023, peu après 15 h.

À cet endroit, M. Labrie confirme que les traces d’accélération proviennent d’un pneu Duratrack, un pneu de camion du même type que celui de l’accusé.

Des policiers recueillent des indices sur une scène de crime.

Des policiers marquent et photographient le premier site de collision, au lendemain du drame. (Photo d'archives)

Photo : La Presse canadienne / Jacques Boissinot

Une marque de caoutchouc du pneu qui survire sur le bord du trottoir suit une trajectoire claire, démontre le reconstitutionniste. On va les voir plusieurs jours et semaines, ces traces-là.

Le sergent précise à plusieurs reprises, durant ses explications au jury, qu’il s’appuie sur ses observations faites sur les lieux, et non pas sur ce que les témoins ont raconté des événements. Il a ajouté avoir constaté la semaine dernière, au procès, que plusieurs témoins avaient raconté avoir entendu ou vu la camionnette accélérer.

Me Hugo Caissy, qui représente Steeve Gagnon, a souvent questionné ces témoins sur les signes qui leur permettaient de conclure à une accélération du véhicule.

Le spécialiste en reconstitution de collisions observe d'ailleurs que des corrections de la trajectoire ont été apportées par le conducteur pour empêcher la camionnette de percuter le bâtiment de La Captive, tout en restant sur le trottoir un moment.

Un site marqué par des chiffres et des cônes.

Le troisième site de collision, qui a coûté la vie à Simon-Guillaume Bourget

Photo : DPCP

Le sergent Labrie croit de façon globale qu’un quelconque bris sur le véhicule, qui aurait fait perdre le contrôle au conducteur, aurait laissé des traces caractéristiques sur la scène.

D’autres traces d’intrusion sur le trottoir ont été notées, mais le reconstitutionniste n’a pas pu les associer clairement aux pneus de la camionnette. Elles correspondent toutefois à la trajectoire menant aux collisions survenues sur le trottoir du boulevard Saint-Benoît.

Il a été confirmé dans les premiers jours du procès que l’accusé Steeve Gagnon était au volant du Ford F-150 qui a happé de nombreux piétons le 13 mars 2023 en après-midi. Il s’agit d’une admission qui peut être considérée comme un fait prouvé en cour.

Camionnette accidentée.

Le véhicule de l’accusé Steeve Gagnon (photo déposée en preuve à son procès le 26 mai 2025)

Photo : Radio-Canada / Dpcp

Plusieurs témoins experts ont défilé à la barre dans les derniers jours, confirmant en détail ces admissions. La Couronne a dit considérer qu’il était plus concret pour le jury d’entendre les explications des témoins sur le contexte des événements, et qu’elles viennent appuyer ces admissions de façon importante.

Lundi, le reconstitutionniste Keven Labrie a présenté ce que les policiers ont trouvé dans la camionnette de l’accusé, notamment de l’équipement de chasse et un téléphone, et a décrit les bris et les traces observés sur le véhicule la journée après le drame.

Le jury, formé de 14 personnes, a entendu 31 témoins jusqu’à maintenant au procès de Steeve Gagnon.

Les audiences seront suspendues dans les prochains jours et reprendront le lundi 2 juin au palais de justice de Rimouski.

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