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Dominique Violette plaide pour une meilleure reconnaissance du théâtre à Québec

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Ce sera la dernière édition du festival Carrefour pour Dominique Violette à titre de directrice générale. « Ça fait 35 ans que je fais de la direction générale dans le domaine des arts, imagine! », lance celle qui aura assuré la direction générale du Carrefour durant 25 ans.

Elle veut rester active dans le milieu, mais souhaite s’alléger des responsabilités qu’exige la gestion d’un organisme culturel. Et puis la pandémie m'a un peu... rentré dedans, avoue-t-elle.

Être dans l’action

Celle qui a fait des études en arts visuels et en chant classique au Conservatoire reconnaît avoir toujours été très active quand venait le temps de monter des projets de nature artistique. J'ai fait ma première demande de subvention à 15 ans!, révèle-t-elle. C’était pour créer une maison des jeunes à L'Isle-Verte où j'habitais dans ce temps-là parce que je trouvais qu'il ne se passait rien et que moi, c'était les arts qui m'intéressaient.

Une scène d'une pièce de théâtre.

La pièce «Lacrima» de Caroline Guiela Nguyen sera présentée au théâtre Le Diamant les 30 et 31 mai, ainsi que le 1er juin.

Photo : Jean-Louis Fernandez

Prendre part à l'action pour obtenir des résultats, c’est ce qui anime cette amoureuse des arts vivants.

Pour moi, faire des choses, c'est rendre les choses possibles. C'est peut-être ça qui est le mot-clé de tout ce que j'ai fait. C'est rendre les projets possibles.

Parmi les moments charnières de son parcours au festival Carrefour, la création du parcours déambulatoire Où tu vas quand tu dors en marchant…?en 2009. Quand je suis arrivée à la direction j’ai fait : "Attendez un peu là, tout se passe en salle? Les gens ne peuvent pas tomber par hasard sur le Carrefour?", raconte-t-elle. Il faut qu’il y ait un espace où tu "t'enfarges" dans le festival, tu sais?, poursuit-elle.

Ç’a eu énormément d’impact sur le public, sur la communauté et les professionnels.

Une fille sur une scène qui s'avance le poing en l'air.

Un tableau du parcours théâtral «Où tu vas quand tu dors en marchant...?»

Photo : Stéphane Bourgeois

Cet événement phare du Carrefour est devenu l’occasion de mettre en lumière les artistes de la région de Québec. C’est là que la force et le dynamisme des créateurs de Québec sont arrivés dans le décor, parce que c'était un choix de ne pas faire ça avec des concepteurs qui viendraient de l’extérieur de Québec.

Valoriser le théâtre et les artisans de Québec

Dominique Violette souhaite une plus grande reconnaissance pour le théâtre qui se fait à Québec, et pour ses artisans. Des fois, je trouve qu’on a tendance, au Québec, à avoir un peu de misère à regarder ce qui se passe en dehors de Montréal, déplore-t-elle. Sans rien enlever à Montréal, elle aimerait que la région de la Capitale-Nationale soit reconnue pour son dynamisme culturel à sa juste valeur.

Un homme et une femme se regarde dans les yeux au dessus de deux poupées miniatures.

«La Petite dans la forêt profonde» de Pantelis Dentakis sera présentée les 22-23 et 24 mai au théâtre La Bordée.

Photo : Domniki Mitropoulou

Elle dit entendre encore aujourd'hui des phrases comme Si tu étais vraiment bon, tu serais à Montréal. Elle souhaite plutôt entendre que ce qui se fait dans la région de Québec mérite qu’on s'y attarde. C’est plus un cri du cœur qu’autre chose, dans le sens qu'il me semble que ce serait important qu’on salue, sur notre territoire, toutes sortes de choses.

Ce n’est pas juste le patrimoine qui est exceptionnel à Québec.

Elle avoue être déçue que le ministre de la Culture et des Communications, Mathieu Lacombe, ne soit pas venu au festival et qu’il n'ait pas confirmé sa présence, cette année. J’aimerais qu’il vienne voir ce qu’on fait, dit-elle. Dans le passé, soutient Mme Violette, le festival a toujours pu compter sur la présence des ministres. [Leur présence] change quelque chose, tu sais. Je sais qu’ils ont des vies, qu’ils sont tout le temps partout, mais ça reste un festival important!, clame-t-elle.

En 35 ans de carrière comme gestionnaire dans le milieu culturel, elle a assisté à l’évolution du milieu des arts vivants. Elle a vu le Carrefour se transformer et se solidifier. Je regarde ça, puis je considère que c'est incroyable, ce qu'on a accompli. On peut continuer, il ne faut pas relâcher, il ne faut rien prendre pour acquis, ça c'est un fait, dit-elle. On ne peut pas prendre des choses pour acquis. Mais je trouve qu'il y a des choses extraordinaires qui ont été faites, puis il y a une solidité qui n'existait pas.

Le public regarde une scène devant eux.

Un tableau du parcours déambulatoire «Où tu vas quand tu dors en marchant...?»

Photo : Stéphane Bourgeois

Le théâtre, pour Dominique Violette, est un terrain d'émotions. Le théâtre à cette force-là de nous obliger à être ensemble et des fois, un peu, dans une zone de vulnérabilité, soutient-elle. Il y a des choses qui nous touchent et je trouve ça beau qu’on soit ensemble en train de vivre ça.

Ce qui va lui manquer le plus? Mon équipe, dit-elle. C’est vraiment la force d’une équipe qui fait la force d’une organisation artistique.

Le festival Carrefour se déroule du 22 mai au 7 juin.

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