Language

         

 Publicité par Adpathway

Des terres agricoles, abandonnées depuis des décennies, de nouveau cultivées

1 month_ago 10

         

NE LAISSER PAS LE 5G DETRUIRE VOTRE ADN Protéger toute votre famille avec les appareils Quantiques Orgo-Life®

  Publicité par Adpathway

Depuis 2021, une cinquantaine d'agriculteurs de la Capitale-Nationale et de Lévis ont entrepris de remettre en culture des terres agricoles souvent abandonnées depuis des décennies, grâce à un programme chapeauté par la Communauté métropolitaine de Québec (CMQuébec). Les objectifs : aider la relève et la sécurité alimentaire.

Dans le champ derrière la maison des propriétaires de la ferme Grenier Long de Saint-Basile, c'est tout un travail de débroussaillage qui s’est opéré au cours des derniers mois. Le sol n’a pas été cultivé depuis près de quarante ans.

Ça avait poussé en orgueil , raconte le copropriétaire Philippe Long en pointant des parcelles du terrain. Il a bénéficié de l’aide financière de la CMQuébec en 2023 afin de remettre en culture ces deux hectares de terrain.

Un champ en friche.

Cette terre située sur la propriété de la ferme Grenier Long à Saint-Basile, dans Portneuf, pourra bénéficier du programme.

Photo : Radio-Canada / Flavie Sauvageau

Puisqu’on est certifié biologique, il faut qu'on fasse une rotation des cultures dans tous nos champs, puis là, on commençait à manquer de place , décrit-il. La nouvelle surface cultivable, toujours zonée agricole, lui permettra donc d’agrandir sa production de l’intérieur.

De l'avis de l’agriculteur, les premiers occupants de la terre qu’il exploite aujourd'hui doivent se revirer dans leur tombe à voir des champs qu'ils ont défrichés avec la sueur de leur front [laissés à l’abandon] .

En défrichant de nouveau lui-même, il souhaite donc agrandir son exploitation tout en revalorisant l'héritage agricole de ses terres.

Philippe Long sourit à la caméra. Il est devant un chemin de terre qui scinde deux champs en friche.

Philippe Long, de la Ferme Grenier Long, est spécialisé en production maraîchère biologique ainsi que dans l'élevage de porc de pâturage.

Photo : Radio-Canada / Flavie Sauvageau

240 hectares remis en culture

Philippe Long fait partie de la cinquantaine de producteurs agricoles qui ont bénéficié du programme d’aide financière à la remise en production des terres agricoles de la CMQuébec depuis 2021.

L’organisme estime qu’un peu plus de 4 400 hectares de terres agricoles inexploitées se trouvent sur le territoire de la Capitale-Nationale et de Lévis. Le programme aurait permis jusqu’ici d’en remettre 240 hectares en production.

On veut absolument qu'il y ait beaucoup de terres cultivées pour la sécurité alimentaire. On ne le cachera pas, c'est un enjeu dans la région, souligne Sylvain Milot, conseiller en environnement et aménagement du territoire à la CMQuébec.

Sylvain Milot devant un édifice, dans la ville de Québec.

Sylvain Milot est conseiller en environnement et aménagement du territoire pour la Communauté métropolitaine de Québec.

Photo : Radio-Canada / Flavie Sauvageau

Sans compter que la démarche permet de retrouver l’accès à des terrains agricoles supplémentaires, alors que l’accès à la terre est devenu plus difficile et que seuls 13 % du territoire de la région est zoné agricole.

Depuis 5 ans, la valeur marchande des terres agricoles a presque doublé, donc l'accès à la terre [pour] la relève [et les] producteurs agricoles, c’est plus difficile , constate Sylvain Milot.

Le programme permet de rembourser 2000 $ par hectare pour les frais de transformation du terrain ou la moitié des dépenses admissibles, jusqu’à un montant maximal de 8000 $ par projet.

Plusieurs partenaires financent le projet, dont le gouvernement provincial, l'Union des producteurs agricoles (UPA), la Ville de Lévis et les MRC de toute la région de la Capitale-Nationale.

Un « coup de pouce  »

Le président de l’UPA de la région de Portneuf, Christian Hébert, croit que le programme permet d'offrir un contrepoids à la financiarisation des terres agricoles dans la région.

Plein de jeunes producteurs qui n'avaient pas les moyens de faire l'acquisition des terres, ce programme-là a permis qu'ils se lancent aussi , souligne-t-il.

Christian Hébert devant une rangée de pommiers.

Christian Hébert, à la tête de l'UPA dans Portneuf, a lui-même bénéficié du programme pour remettre en culture certaines de ses terres.

Photo : Radio-Canada / Flavie Sauvageau

Celui qui est aussi propriétaire d’une cidrerie a lui-même bénéficié du programme. L’aide financière lui a permis de défricher une large zone à l’arrière de son verger… un terrain agricole qui n’était pas cultivé depuis 1977.

Ce sont de gros engagements financiers, ça prend énormément de liquidités pour notre entreprise. Donc quand il y a un programme comme ça, c'est le coup de pouce , lance-t-il.

L’agrandissement lui permettra à terme de doubler sa superficie de production, permettant d’intégrer sa conjointe à plein temps dans l’entreprise du même coup.

Un champ, sans plantation.

Cette parcelle de terre de Christian Hébert pourra accueillir prochainement des pommiers.

Photo : Radio-Canada / Flavie Sauvageau

L’entente financière derrière le programme concerne pour le moment les années 2023 à 2025. Or, Sylvain Milot assure que la revalorisation des terres en friche est prise en compte à la CMQuébec.

Moi, j'ai bon espoir que ça va perdurer pour les prochaines années, donc ça sera à surveiller là au printemps prochain, conclut-il.

read-entire-article

         

        

NE LAISSER PAS LE 5G DETRUIRE VOTRE ADN  

Protéger toute votre famille avec les appareils Quantiques Orgo-Life®

  Publicité par Adpathway