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Des syndiqués de la STQ lancent un ultimatum : « C’est l’arbitrage ou la grève »

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Exaspérés par la « lenteur » des négociations visant à renouveler le contrat de travail des employés de la Société des traversiers du Québec (STQ) qu’ils représentent, le Syndicat des Métallos et la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ) demandent l'intervention d'un arbitre. Si l’employeur refuse l’arbitrage, ce sera la grève, préviennent-ils.

Ça fait deux ans que les négociations s'étirent et ça tourne en rond. Nous souhaitons donc remettre le dossier dans les mains d'un arbitre qui déterminera le contenu du prochain contrat de travail, a déclaré lundi matin le directeur québécois des Métallos, Nicolas Lapierre.

Il a ajouté que les demandes salariales de ses membres étaient justes et correspondaient à ce qui est offert aux corps de métiers comparables dans le secteur privé.

Nicolas Lapierre et Magali Picard lors d’une mêlée de presse à l’extérieur. Derrière eux, des syndiqués brandissent des drapeaux aux couleurs des Métallos.

Nicolas Lapierre et Magali Picard ont rencontré les médias lundi matin devant les locaux de la STQ à Québec

Photo : Radio-Canada / Colin Côté-Paulette

Nous avons confiance qu'un arbitre se rendra à cette évidence, a poursuivi M. Lapierre.

Rien n’a bougé depuis l’an dernier. C’est l’immobilisme. On a même fait une plainte pour négociations de mauvaise foi, parce que chaque fois qu’on se retrouve à la table de négociations, [les représentants de l'employeur nous disent] qu’ils n’ont pas de mandat du Conseil du Trésor.

De son côté, la présidente de la FTQ, Magali Picard, a expliqué que le Code du travail du Québec prévoit le recours à l’arbitrage lorsque le syndicat et l’employeur en font la demande auprès du ministre du Travail.

Main tendue

L'arbitrage, lorsque les deux parties y consentent, peut être une façon valable pour régler un litige. Le Code du travail le prévoit déjà et nous demandons ici au gouvernement et à sa société d'État d'y consentir pour éviter une grève générale illimitée, a lancé Mme Picard.

Il faut éviter ce conflit-là. Soit le gouvernement accepte la main tendue et accepte d’aller en arbitrage, soit il revient à la table des négociations [...] avec un mandat clair [et] des offres qui sont respectables.

Les 150 officiers mécaniciens et officiers de navigation des 5 traverses accrédités chez les Métallos et 120 syndiqués non brevetés des traverses de L'Isle-aux-Coudres, de Sorel et de L'Isle-aux-Grues sont sans contrat de travail depuis plus de 2 ans.

Quelques employés de la STQ font la grève sur un quai de traverse, à Matane.

L’été dernier, les employés de la STQ représentés par les Métallos, dont ceux de la traverse Matane–Godbout (photo), avaient observé quelques journées de grève. (Photo d’archives)

Photo : Radio-Canada

Nicolas Lapierre a rappelé que trois des quatre accréditations syndicales Métallos se sont dotées d’un mandat de grève générale illimitée, à déclencher au moment opportun.

Syndiqués à bout

Nos membres ont été bons joueurs, mais après trois ans sans augmentations de salaire, avec la période d'inflation qu'on a traversée, ils ont raison d'être à bout. Nous tendons la main à la Société des traversiers du Québec, qui peut éviter le conflit en demandant elle aussi un arbitrage. Le gouvernement et sa société d'État ont un choix à faire : c'est l'arbitrage ou la grève, a résumé le directeur québécois des Métallos.

En cas de grève, les services des traverses Québec–Lévis, Matane–Godbout et Sorel-Tracy–Saint-Ignace-de-Loyola seraient complètement arrêtés, car ils ne sont pas considérés comme étant essentiels.

Les seules traverses jugées essentielles sont celles de Tadoussac–Baie-Sainte-Catherine et L'Isle-aux-Coudres–Saint-Joseph-de-la-Rive. Advenant une grève, leurs services seraient partiellement maintenus, à une fréquence qui sera déterminée par le tribunal.

Les syndiqués de la traverse L'Isle-aux-Grues–Montmagny, qui appartiennent à une autre accréditation, seront bientôt appelés à se prononcer sur l’adoption d’un mandat de grève.

Avec la collaboration de Colin Côté-Paulette et de Rosalie Sinclair

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