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Les travailleurs sociaux des communautés rurales du Nord de l’Ontario affirment devoir envoyer certains sans-abri dans les villes voisines en taxi, faute de services disponibles pour les soutenir.
Nous n’avons pas ces services. Notre seule option est d’envoyer les gens à l’extérieur du district, affirme Dana Crane, coordonnatrice de l’assurance qualité pour le logement et l’itinérance au Conseil des services du district de Manitoulin-Sudbury.
Mais même lorsqu’ils arrivent dans une ville comme Sudbury, il n’y a aucune garantie qu’ils puissent entrer dans un refuge à long terme, selon Mme Crane.
Il y a présentement 788 personnes sur une liste d’attente pour un logement dans le district de Sudbury, indique-t-elle.
Chad Minten, porte-parole du Conseil des services du district de Manitoulin-Sudbury, affirme que les zones rurales ne disposent pas des ressources nécessaires pour aider les sans-abri de la communauté.
Des soutiens plus larges sont nécessaires pour résoudre ce problème. Quelque chose qui s’attaque aux causes profondes du sans-abrisme ou aux problèmes, et pas seulement à la crise actuelle, mentionne-t-il.

Chad Minten est l’agent de communication du Conseil des services du district de Manitoulin-Sudbury.
Photo : Avec l'autorisation de Chad Minten
M. Minten déclare que des services tels que le traitement de la santé mentale, la formation professionnelle et le développement des compétences de vie aideraient les sans-abri de la région à faire la transition vers un logement.
Il souligne qu’un nouveau complexe de logements sociaux de 10 unités devrait ouvrir dans la ville d’Espanola plus tard cet été.
Nous espérons que le projet sera terminé d’ici la fin du mois , dit-il.
Mme Crane souligne que de nombreuses personnes habituées à vivre sous une tente n’ont pas les compétences nécessaires pour vivre avec d’autres personnes.
Elle mentionne qu’aucun des bâtiments de logements sociaux actuels du district ne répond aux normes des logements avec services de soutien, où du personnel serait disponible pour aider les résidents à s’adapter à leurs nouvelles conditions de vie.
3 à 4 ans d’attente
Tracy Van Horne est gestionnaire de cas de logement pour l’Association canadienne pour la santé mentale, qui travaille dans les communautés de Massey, Webbwood et Espanola.
Elle a déclaré que pour beaucoup de ses clients, l’attente pour trouver un logement est de trois à quatre ans.
La maladie mentale est un obstacle majeur pour les personnes sans abri , déclare Mme Van Horne.
On voit des gens qui veulent un logement, mais ils ne peuvent pas vivre dans les logements que nous avons ici parce que cela ne leur convient tout simplement pas , souligne-t-elle.
Elle ajoute que trouver un logement pour ses clients peut être un défi et constitue un travail épuisant émotionnellement.
Avec les informations de Warren Schlote de CBC