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Des pompiers de la Saskatchewan affirment que la nouvelle loi provinciale autorisant l'incinération des bâtiments abandonnés dans les zones rurales dans le cadre de formation représente un risque inutile.
Le projet de loi 21 a été adopté en troisième lecture mardi. Cette législation entraînera la création d'un programme pilote permettant aux municipalités rurales de se débarrasser en toute sécurité des bâtiments dont elles ne veulent plus, tout en offrant des possibilités de formation aux pompiers bénévoles, selon le gouvernement provincial.
Le président de la section locale 181 de Regina de l’Association internationale des pompiers, Tyler Packham, s'est dit stupéfait que le gouvernement ait adopté cette loi.
Il explique qu’il est souvent déconseillé de s’entraîner dans des incendies réels en raison des risques importants pour la santé et la sécurité des pompiers, ainsi que des dangers pour l'environnement. Il ajoute que les bâtiments peuvent avoir de l'amiante ou d'autres matériaux toxiques.
Louis Cherpin, le président de l’Association des pompiers bénévoles de la Saskatchewan, a, pour sa part, affirmé dans une déclaration écrite que le gouvernement provincial devrait envisager d'autres méthodes plus sûres pour se débarrasser de bâtiments, au lieu d'exposer les pompiers à des risques inutiles.
Le gouvernement a plaidé pour que nos pompiers ne soient pas exposés inutilement à des toxines cancérigènes et cette proposition de loi va à l'encontre de ce principe, dit-il.
Mike Kwasnica, le président de l'Association des chefs de pompiers de la Saskatchewan, indique que les recrues s'entraînent dans des incendies réels dans le cadre de leur formation, mais uniquement lorsque des conditions strictes de sécurité sont respectées.
Les pompiers sont formés pour contrôler et éteindre le feu, pas pour l'utiliser comme méthode de démolition, dit-il dans une déclaration écrite.
Un programme volontaire
Le ministre de l'Environnement, Travis Keisig, soutient que les modifications apportées à la loi provinciale sur les codes de construction étaient le fruit de discussions avec l'Association des municipalités urbaines de la Saskatchewan (SUMA) et l'Association des municipalités rurales de la Saskatchewan (SARM).
La SARM a demandé un financement pour aider à nettoyer le nombre croissant de bâtiments délabrés et abandonnés dans la province.
La province a présenté le projet de loi 21 en avril dernier. La SARM a indiqué qu'elle soutenait les changements proposés.
Mardi, Travis Keisig a défendu la nouvelle législation face aux critiques de l'opposition néo-démocrate et des pompiers.
Il s'agit d'un programme volontaire. Il y aura des communautés et des chefs de pompiers bénévoles qui voudront vraiment avoir la possibilité d'offrir ce scénario de formation, et il y en aura d'autres qui ne seront pas intéressés, dit M. Keisig.
Travis Keisig a répété que les détails du programme pilote sont encore en train d'être élaborés.
Il ajoute que le programme ne s'appliquera qu'aux zones rurales, car les pompiers bénévoles ont besoin d'opportunités de formation. Il ajoute que les pompiers professionnels des zones urbaines disposent de leur propre modèle de financement qui leur permet de bénéficier d'une formation plus cohérente.
Le ministre de l'Environnement a ajouté qu'il s'entretiendrait avec des pompiers et des municipalités au cours des prochains mois. L'objectif est que le projet soit mis en œuvre d'ici novembre.
Je ne vois là qu'un moyen pour certaines personnes d'économiser un peu d'argent en se débarrassant d'un bâtiment sans aucune consultation des pompiers, a rétorqué Tyler Packham.
Avec les informations d'Alexander Quon