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Des politiques de vérification d’identité autochtone dans les universités ontariennes

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De plus en plus d’universités ontariennes mettent en place des politiques de vérification d’identité autochtone pour l’embauche d’employés ou l’admissibilité à des bourses. La mesure « est nécessaire », soulignent des experts, à la lumière du « nombre croissant de cas de fraude identitaire » dans le secteur postsecondaire.

À London, l’Université Western, qui admet s’être principalement fiée [à] un processus d’auto-identification dans le recrutement d’employés autochtones et l’octroi de bourses, change de cap. 

Au début du mois, le sénat de l’établissement a voté en faveur d’une nouvelle politique, selon laquelle les candidats à des postes réservés aux personnes autochtones devront fournir deux documents prouvant leur appartenance à une communauté ou deux lettres d’appui de membres de leur communauté. 

Image d'un Certificat de statut d'Indien.

Les documents prouvant l'appartenance à une communauté comprennent le Certificat de statut d'Indien.

Photo : site web Immigration et Citoyenneté Canada

La politique sera soumise au conseil des gouverneurs de l’université le 26 juin. 

En raison du nombre croissant des cas de fraude identitaire autochtone dans le secteur, des mesures additionnelles sont désormais nécessaires pour protéger le processus décisionnel des universités, peut-on lire dans le préambule de la politique. 

Dans les dernières années, des établissements universitaires canadiens ont été secoués par des controverses, après que les origines autochtones de certains membres de leur corps professoral eurent été remises en question.

La professeure et épidémiologiste Carrie Bourassa a notamment démissionné de l’Université de la Saskatchewan. L’ex-juge et professeure de droit Mary Ellen Turpel-Lafond ne travaille plus non plus à l’Université de la Colombie-Britannique depuis la publication d’une enquête de CBC en 2022.  

Ça me brise le cœur [...], mais c’est nécessaire, dit un expert

Outre l’Université Western, d’autres établissements ontariens explorent ou mettent en place des mesures visant à rendre obligatoire la vérification d’identité autochtone. 

Notre politique [...] est en cours de développement, indique par courriel une porte-parole de l’Université Laurentienne, à Sudbury, sans toutefois donner d’échéancier. 

L'édifice Parker de l'Université Laurentienne.

L'Université Laurentienne est en train de mettre sur pied une politique de vérification d'identité autochtone.

Photo : Radio-Canada / Yvon Theriault

L’Université Algoma, à Sault-Sainte-Marie, a adopté une politique de vérification d’identité autochtone en 2023, qui est en train d’être révisée en ce moment, précise un porte-parole. 

Selon la politique actuelle de l’établissement, un candidat à un poste réservé aux Autochtones ou un demandeur de bourse doit notamment fournir une copie certifiée d’un document prouvant son appartenance à une communauté autochtone.  

Honnêtement, ça me brise le cœur que ce soit nécessaire, mais la réalité est que c’est nécessaire, déclare le directeur de l’éducation de la Première Nation de Nipissing, dans le Nord de l’Ontario, Daniel Stevens. 

Daniel Stevens, le directeur de l’éducation de la Première Nation Nipissing, en manteau noir.

Daniel Stevens est le directeur de l’éducation de la Première Nation de Nipissing.

Photo : Radio-Canada / Eric Robitaille

En fin de compte, il y a plusieurs personnes qui ne sont pas autochtones, mais qui ont profité des bourses, des emplois, du statut ou d’un poste aux dépens de quelqu’un d’autochtone, qui est tout aussi qualifié et qui n’a pas eu la reconnaissance qu’il aurait dû avoir, poursuit M. Stevens.   

Est-ce que je suis d’accord avec le besoin de devoir montrer des preuves? Dans cette situation ici, [...] je pense que c’est acceptable. J’espère qu’un jour, on va en arriver à un point où ce ne sera pas acceptable et que les gens n’essaieront pas de profiter de ça s’ils ne font pas partie de notre culture.

Des défis envisagés pour certaines personnes

L’Université de Waterloo a également adopté, en 2024, des lignes directrices concernant la vérification d’identité autochtone.

Selon le directeur des relations avec les professeurs autochtones à l’établissement, John Lewis, l’établissement a choisi d’adopter, au départ, une approche plus flexible que l’adoption d’une politique pour pouvoir réagir rapidement à des situations imprévues

Mais à un certain moment, nous arriverons à un point où ces lignes directrices seront assez solides pour devenir permanentes, note M. Lewis. 

L'entrée de l'Université de Waterloo.

Selon John Lewis, les « lignes directrices » mises en place par l'Université de Waterloo en 2024 sont « aussi claires et précises », mais « plus flexibles » qu'une politique.

Photo : Facebook / Université de Waterloo

Raymond Deleary, de la Première Nation des Chippewas de la Thames, souligne toutefois que bien des Autochtones ont perdu leurs liens avec leurs communautés d’origine, notamment en raison de la rafle des années 1960.

Ils n’ont pas accès à des documents d’identification qui confirment leur statut autochtone ou leur appartenance à une communauté. Il y a certainement un défi là, affirme-t-il. 

Il devrait y avoir des systèmes mis en place pour [ces personnes-là], signale Daniel Stevens.

La vérification d’identité est un moyen de contourner les problèmes de ceux et celles qui s’approprient notre héritage pour leurs avantages personnels.    

Avec les informations de CBC

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