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L’Université Laurentienne de Sudbury s’apprête à envoyer des lettres d’acceptation à 30 aspirants enseignants supplémentaires pour son programme d’éducation en français.
Cela fait suite à la récente annonce de financement du gouvernement provincial visant à remédier à la pénurie d’enseignants en créant 2 600 places supplémentaires dans les facultés d’éducation de la province.
La vice-rectrice associée aux affaires francophones de l’Université Laurentienne, Natalie Poulin-Lehoux, indique que la province avait précédemment octroyé environ 200 places pour son programme en français de baccalauréat en éducation.
Trente places supplémentaires sont certainement un bon ajout à ces 200 places et devraient contribuer à l’amélioration de l’enseignement du français dans le Nord, souligne-t-elle.

Natalie Poulin-Lehoux indique que les 30 places accordées à l’Université Laurentienne devraient contribuer à l’amélioration de l’enseignement du français dans le Nord.
Photo : Avec la permission de Natalie Poulin-Lehoux
Pour Mme Poulin-Lehoux il faudra toutefois beaucoup de travail pour remplir ces places, car la date limite d’inscription est dépassée.
Elle était fixée en décembre dernier pour les étudiants qui commenceront leurs études en automne.
L’université pourra les contacter pour leur proposer une nouvelle offre, selon Mme Poulin-Lehoux.
Encore des choses à éclaircir
L’Université de Nipissing, elle, ne sait pas encore combien de places supplémentaires seront financées, pour ceux qui veulent poursuivre une formation en éducation chez elle.
Cela s’explique en partie par le fait que l’université compte moins sur le financement qu’elle reçoit du gouvernement provincial, selon le doyen de la faculté d’éducation, Graydon Raymer.
Dans ce programme [d’éducation], l’argent que nous percevons provient essentiellement des frais de scolarité, nous ne recevons la subvention du gouvernement que pour un certain nombre d’étudiants, indique-t-il.

L’Université de Nipissing ne sait pas encore combien de places supplémentaires seront financées par le gouvernement, selon Graydon Raymer.
Photo : CBC / Erik White
Lors de la dernière collation des grades à l’Université de Nipissing, plus de 450 nouveaux enseignants ont été diplômés.
Selon M. Raymer, l’université est prête à accueillir davantage d’étudiants, mais le peu de temps qui reste avant que ne commence le semestre d’automne complique les choses.
Ça exige plus de formateurs et une plus grande charge administrative, explique-t-il.
Il indique que l’université est en pourparlers avec la province pour déterminer le type de financement qui accompagnera ces places supplémentaires dans la formation des enseignants.
Avec les informations de Jonathan Migneault de CBC