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Huit organismes consacrés à la lutte contre la violence faite aux femmes et d’aide à l’enfance de la région de Thunder Bay ont signé un protocole d’entente afin de mieux continuer à collaborer.
Dans un communiqué, les organismes indiquent que les principaux objectifs de l’entente sont d’accroître la sécurité des femmes et de leurs enfants ou encore de responsabiliser davantage les personnes qui commettent des actes de violence.
L’entente énumère aussi plusieurs domaines clés dans lesquels les organismes continueront de se concerter afin d’élaborer des réflexes collaboratifs, dès la réception d’informations concernant un cas de maltraitance envers un enfant ou une femme victime de violence.
Notre objectif, par cette entente de collaboration, est d’apporter un soutien aux femmes victimes de violence afin qu’elles puissent continuer à prendre soin de leurs enfants, explique Michelle George, gestionnaire des services à la Société d’aide à l’enfance du district de Thunder Bay et coprésidente du comité de collaboration.
Les huit organismes sont financés par le ministère des Services à l'enfance et des Services sociaux et communautaires.
Trois d’entre eux se consacrent à l’aide à l’enfance. Les autres, à la lutte contre la violence faite aux femmes.
Les huit organismes signataires
- Children’s Aid Society of the District of Thunder Bay
- Dilico Anishinabek Family Care
- Tikinagan Child & Family Services
- Beendigen Anishinabe Women’s Crisis Home and Family Healing Agency
- Faye Peterson House
- Geraldton Family Resource Centre
- Marjorie House
- Thunder Bay Counselling
Cette entente officialise un partenariat, établi en 2005, entre les huit organismes.
La signature du protocole d’entente survient alors que Thunder Bay, à l'instar de plusieurs villes du Nord de l’Ontario, a décrété une épidémie de violence conjugale, rappelle Nancy Chamberlain, directrice générale de Thunder Bay Counselling et coprésidente du comité de collaboration. Le moment pour réaffirmer notre collaboration tombait à pic, soutient-elle.
La signature de l’entente a pris un peu plus d’un an avant d’être finalisée.
Volonté de travailler moins en silo
Le souhait des différents organismes avec la signature de cette entente est de continuer de travailler en étroite collaboration, plutôt qu’en silo, explique Nancy Chamberlain, afin de continuer à répondre à l’ensemble des besoins.
Les secteurs de la protection de l'enfance et de la violence faite aux femmes jouent des rôles distincts, mais complémentaires, dans la promotion de la sécurité et du bien-être des femmes et des enfants.

Nancy Chamberlain, directrice générale de Thunder Bay Counselling et coprésidente du comité de collaboration.
Photo : Fournie par Nancy Chamberlain
Mme Chamberlain rappelle que des protocoles similaires ont été signés également par des organismes de lutte contre la violence faite aux femmes et de protection de la petite enfance situés à Sault-Sainte-Marie et dans la région de Kenora-Rainy-River.
L’entente renforce aussi la confiance au travail que font les organismes, ajoute Michelle George, gestionnaire des services à la Société d’aide à l’enfance du district de Thunder Bay.
Les personnes qui travaillent dans le milieu vont savoir vers quel organisme se tourner rapidement. C’est crucial dans notre prestation de services, destinée à une clientèle en situation de vulnérabilité, affirme-t-elle.
La durée de l’entente est d’un an, avec possibilité de renouvellement. Il est prévu que les organismes fassent des suivis sporadiques avec un comité mixte créé à cet effet pour évaluer et renforcer l’efficacité de l’entente.