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Si la surface océanique est plane, les expéditions océanographiques menées à partir des années 1940 ont révélé que ce n’était pas du tout le cas des fonds marins. La cartographie du plancher océanique a ainsi révélé la présence de très nombreux reliefs insoupçonnés, certains rivalisant aisément avec ceux des continents.
Jusque dans les années 1940, le fond de l'océan était considéré à l'image de sa surface : sans relief. Ce n'est qu'avec le développement des premiers sonarssonars durant la Seconde Guerre mondiale et les débuts de l'exploration des fonds océaniques que les scientifiques se sont rendu compte qu'ils étaient bien loin de la réalité. Au lieu de la vaste étendue plane et sans vie attendue, ils ont en effet trouvé des monts, des canyons, et surtout d'immenses chaînes de volcans.
Les travaux de cartographie des fonds océaniques menées à partir des années 1950, et notamment ceux de Marie Tharp, vont en effet mettre en lumièrelumière l'existence des dorsales océaniques. Ces chaînes de volcans qui sillonnent les océans seront par la suite reconnues comme étant les centres d'accrétionaccrétion océaniques, c'est-à-dire le lieu où la nouvelle croûte océanique est produite. Au total, elles courent sur plus de 64 000 kilomètres sous la surface de l'eau.
Alors que les plaines abyssales gisent généralement à plus de 5 000 mètres de profondeur, ces dorsales forment des rides plus élevées, situées vers 2 500 mètres de profondeur. S'il s'agit de structures majeures marquant le relief des fonds océaniques. Mais l'évolution des techniques de cartographie, par bateau ou par altimétrie satellite, permettra au fil du temps de mettre en évidence bien d'autres reliefs insoupçonnés, et pas des moindres.
Des volcans géants à l’abri des regards
Dans l'Atlantique Nord, le Great Meteor Seamount reste ainsi bien discret et invisible depuis la surface. Pourtant, il s'agit d'un monstre. Enraciné sur le fond océanique, il s'élève sur 4 500 mètres. Son sommet plat ne s'arrête ainsi qu'à seulement 270 mètres sous la surface. Dans le Pacifique, le massif Tamu, un vaste plateau magmatique, s'élève quant à lui d'environ 4 400 mètres au-dessus de la plaine abyssale, qui gît à 6 400 mètres de fond dans cette région à l'est du Japon. Avec une superficie de 260 000 km2, il pourrait s'agir de l'un des plus grands volcans terrestres.
Ces deux exemples ne sont d'ailleurs pas rares. Les océans du globe sont ainsi parsemés de monts volcaniques de toutes tailles. On estime qu'environ 100 000 d'entre eux dépasseraient les 1 000 mètres de hauteur. Leur nombre réel pourrait toutefois être bien plus élevé. Pour rappel en effet, la cartographie des océans reste encore très imprécise et il est probable que de très nombreux « petits » reliefs n'ont pas encore été détectés.
Des points bas… très bas !
À côté de ces montagnes sous-marines, l'océan compte également de très nombreux canyons et fosses. La profondeur de certaines dépasse d'ailleurs l'entendement. Le point le plus « bas » de la Terre se trouve ainsi au cœur de la fosse des Mariannes. Il s'agit du point ChallengerChallenger Deep, qui se situe à près de 11 000 mètres de profondeur ! Ces fosses se situent à des endroits bien précis du globe, qui correspondent à des zones de subductionzones de subduction. Elles marquent ainsi l'endroit où une plaque océanique plonge sous une autre plaque (océanique également, ou continentale).
Les canyons sous-marinscanyons sous-marins sont associés à un contexte géologique bien différent. Ces longues incisions dans le plancherplancher océanique sont créées par l'écoulement de courants de turbiditéturbidité (sortes d'avalanchesavalanches de sédimentssédiments) le long des talus continentaux. Certains sont particulièrement impressionnants, comme le canyon du Congo, qui s'étend sur 800 kilomètres et fait partie des plus longs canyons sous-marins du monde. Ces canyons jouent un rôle très important sur les écosystèmes marins profonds, notamment en permettant le transport et le dépôt de sédiments riches en nutrimentsnutriments sur de très grandes distances. Ils influencent aussi grandement la circulation océanique locale.
À l'image des paysages continentaux, les paysages sous-marins sont donc extrêmement diversifiés. Autant de reliefs qui impactent la dynamique océanique dans son ensemble.