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Environ 7800 clients d’Hydro-Québec se sont retrouvés sans courant lors de la soirée du 23 juin, en raison d’orages qui se sont abattus sur l’Abitibi-Témiscamingue. Au moment d’écrire ces lignes, près de 2000 maisons sont encore sans électricité, et certaines n’en obtiendront que demain.
Selon le porte-parole d’Hydro-Québec, Louis-Olivier Batty, l’orage aurait occasionné plusieurs bris, dont certains causés par la végétation.
[Ce sont] de nombreuses pannes qui touchent parfois un nombre assez faible de clients, donc beaucoup de travail, beaucoup de déplacements pour nos équipes, pour pouvoir régler l’ensemble des pannes, explique-t-il.

Hydro-Québec réalise des travaux pour permettre aux abonnés de retrouver l'électricité. (Photo d'archives)
Photo : Radio-Canada / Bruno Giguere
M. Batty affirme que plusieurs centaines de clients devraient retrouver l’électricité d’ici la fin de la journée, mais qu’il devrait rester quelques dizaines ou centaines de pannes d’ici demain.
On essaie de réaliser les travaux qui permettent de rebrancher le plus grand nombre de clients, donc c’est sûr que les endroits, les secteurs un peu plus isolés, ça pourrait être plus long, ajoute-t-il.
D’orage à tornade
Certains citoyens témiscamiens affirment avoir pu observer un début de formation de tornade, appelé nuage en entonnoir. Selon le professeur d'hydroclimatologie à l’Université du Québec à Montréal Philippe Gachon, l’est du Canada, dont l’Abitibi-Témiscamingue, est propice aux cellules orageuses.
La différence de température entre le sol, les températures de l’air près de la surface et la haute atmosphère qui est beaucoup plus froide va générer ce qu’on appelle des facteurs d’instabilité, qui vont justement favoriser la formation d’orage violent et potentiellement de tornades, explique-t-il.

Philippe Gachon, expert en hydroclimatologie et professeur au département de géographie de l'Université du Québec à Montréal (UQAM). (Photo d'archives)
Photo : D. BAAR
Selon le chercheur, plusieurs facteurs entrent en compte dans la fréquence de formation des tornades, comme la pression atmosphérique, le taux d’humidité et la température.
Ce sont des choses qu’on voit de plus en plus dans le contexte de réchauffement [climatique]. Elles étaient très présentes dans le sud des États-Unis, mais progressivement avec le réchauffement, elles se déplacent dans nos régions, ajoute-t-il.