Language

         

 Publicité par Adpathway

Des milliers de dollars de coûts de plus pour récolter des légumes à Sainte-Monique

1 month_ago 11

         

NE LAISSER PAS LE 5G DETRUIRE VOTRE ADN Protéger toute votre famille avec les appareils Quantiques Orgo-Life®

  Publicité par Adpathway

Un producteur agricole de Sainte-Monique, qui a vu ses terres coupées en deux par l’important glissement de terrain qui a emporté une partie du rang du Haut de l’Île, s’attend à ce que la saison des récoltes lui coûte plus cher.

La famille Therrien, propriétaire de la ferme du Méandre, a réussi à terminer sa saison des semences, même si le déplacement nécessaire pour se rendre jusqu’à ses champs a explosé en raison du glissement de terrain.

Habituellement, pour se rendre à ces champs-là, c'est une route en tracteur d'une dizaine de minutes, 15 au maximum. Mais là, avec le détour que ça occasionne, on tombe plus à une heure, explique Jérémie Therrien, copropriétaire de la ferme. 

La famille Therrien cultive des pommes de terre, des oignons et du maïs, leurs terres sont situées des deux côtés du glissement de terrain. 

Au moment de la récolte à l’automne, M. Therrien estime qu’il aura besoin de parcourir 250 fois l’imposant détour qui lui permet de contourner le cratère pour ramener ses pommes de terre dans ses entrepôts. Il s’attend à ce que ça lui coûte cher. 

Avec les coûts de main-d'œuvre et les coûts de diesel, je vais avoir des coûts supplémentaires de plusieurs milliers de dollars, probablement même dans les dizaines de milliers de dollars, explique-t-il.

Jérémie Therrien devant un tracteur.

Jérémie Therrien est copropriétaire de la ferme du Méandre à Sainte Monique.

Photo : Radio-Canada / Maxime André

En plus de coûter plus cher et d’être beaucoup plus lent, ce détour est aussi dangereux. La machinerie doit descendre ou monter une pente abrupte avec peu de visibilité des véhicules en aval ou en amont. La pente est également équipée de glissières, ce qui fait en sorte que les véhicules n’ont pas de marge de manœuvre pour se tasser s’il manque d’espace sur la route. 

La mairesse de Sainte-Monique, Denise Gendron, s’imagine le pire si deux machines trop larges se rencontrent en sens inverse dans la pente. 

C’est préoccupant, dit-elle. 

Pour éviter les accidents, la ferme a dû ajouter des véhicules pour accompagner sa machinerie lors de la période des semences. Ce n’est pas la première fois que la ferme doit vivre avec les conséquences d’un glissement de terrain, en 2022, une inondation causée par un embâcle a emporté 10 hectares de ses terres agricoles. M. Therrien n'a pas été capable d'obtenir de dédommagement.

Une solution temporaire recherchée

Pour faciliter la vie des agriculteurs et éviter un accident, plusieurs options, toutes imparfaites, sont sur la table. 

On aimerait pouvoir faire un chemin alternatif, compléter un chemin qu'on a déjà et aussi ajouter une signalisation plus intense ici, qui dit "attention aux travaux agricoles", surtout pendant la période des récoltes, affirme Denise Gendron. 

Ce chemin alternatif est un sentier agricole, déjà utilisé par les cultivateurs de la région. Selon Jérémie Therrien, dans sa forme actuelle, il n’est toutefois pas idéal puisque trop étroit pour que deux tracteurs puissent se croiser.

Il y a plusieurs trous, plusieurs arbres et des branches qui peuvent un peu obstruer le chemin.  C'est quand même une solution à court terme. On pourrait économiser un petit peu de temps en passant par là, explique-t-il.

read-entire-article

         

        

NE LAISSER PAS LE 5G DETRUIRE VOTRE ADN  

Protéger toute votre famille avec les appareils Quantiques Orgo-Life®

  Publicité par Adpathway