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Des marionnettes fabriquées par des aînés seront exposées au FIAMS

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La version audio de cet article est générée par la synthèse vocale, une technologie basée sur l’intelligence artificielle.

Marie-Ange, Aurélien et Laurentia étaient tous sourires lors du vernissage de leur marionnette qui avait lieu mercredi au CHSLD Georges-Hébert, à Arvida. Six résidents ont présenté leur œuvre confectionnée ces derniers mois dans le cadre d’ateliers de création dirigés par le Festival international des arts de la marionnette à Saguenay (FIAMS).

Un texte de Julie Bergeron

Ces marionnettes seront exposées à la salle des pas perdus du Cégep de Jonquière à l’occasion du FIAMS qui aura lieu du 22 au 27 juillet prochains.

Aurélien Lavoie, 84 ans a fabriqué une marionnette personnifiant son idole Maurice Richard. L’activité a été pour lui une occasion de se divertir, mais aussi de démontrer sa débrouillardise.

J’ai fait mon idée à moi. Les autres ont tout cousu, mais moi j’ai pensé, moi je vais mettre de la colle. En fin de compte, ça pogne, le monde aime ça et moi j’aime ça aussi.

Aurélien Lavoie tout sourire.

Aurélien Lavoie, 84 ans était bien fier d’avoir utilisé une technique différente de ses collègues.

Photo : Radio-Canada / Julie Begreron

De son côté, Marie-Ange Desjardins a réalisé sa marionnette avec l’aide de son mari et de sa petite-fille. Souffrant de sclérose en plaques, l’activité a donc été un défi physique pour elle.

J’ai beaucoup aimé, mais c’est très difficile. Tu es toujours toujours dans l’imagination. Ça aide beaucoup ma dextérité. À tenir d’abord ton aiguille, ça aide à remettre ta mobilité dans les mains.

En plus d’être un défi physique et intellectuel, l’activité a surtout permis aux participants de se divertir, de créer des liens, mais leur a aussi apporté une dose de fierté, indique l’éducatrice spécialisée, Annie Dallaire.

C’était vraiment une activité positive qui leur a fait revivre une partie de leur enfance. Ils ont reconnecté avec certains moments. Dès qu’ils ont vu le modèle de marionnette qu’on allait produire, au début, ils croyaient être incapables de le faire et à travers des semaines, il y avait une belle évolution et les participants étaient toujours heureux de revoir leur création.

Le projet a été financé par la Fondation santé Jonquière qui rappelle que l’organisme investit non seulement dans des appareils médicaux, mais aussi dans différentes activités semblables.

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